La Caissière (Envie Pressante)
Datte: 14/03/2021,
Catégories:
h,
fh,
inconnu,
nympho,
gros(ses),
grosseins,
groscul,
fépilée,
toilettes,
odeurs,
Masturbation
Oral
préservati,
pénétratio,
fdanus,
fsodo,
scato,
occasion,
... dame. Tweep ! La voiture est verrouillée, en passant je jette dans une poubelle le sachet formé par l’essuie-tout gonflé de mon abondante laitance et j’emprunte l’escalator qui me ramène à la ligne de caisse. J’approche du poste où elle travaillait tout à l’heure, mais il ne s’y trouve plus personne. Était-ce une blague de mauvais goût ? Suis-je resté trop longtemps dans ma voiture ? Non, pourtant, selon l’horloge numérique au-dessus de la caisse, tout ça m’a pris à peine plus de dix minutes, je suis dans les temps… Un poing sur la hanche, je me gratte le sinciput, consterné. Soudain, on me tapote doucement l’épaule, je me retourne vivement. Tellement vivement que la dame, qui vient d’arriver, esquisse un pas en arrière, fait mine de se protéger de ses bras, le buste en arrière, les mains en avant, la mine rieuse. Et ses yeux, à ce moment-là… — Vous venez ? me dit-elle simplement, m’arrachant à ma quasi-hypnose. Me faisant face, elle prend mes mains et fait quelques pas à reculons en me tirant, arc-boutée en arrière. Elle a abandonné sa blouse de travail pour un pull en laine informe recouvert d’un manteau avachi demi-longueur en peau de lapin, une jupe noire jusque sous des genoux que je devine cagneux, des mi-bas de contention dans de larges et chaudes chaussures de randonnée. C’est que nous sommes presque en novembre et le froid commence à se faire sentir… Titubant, j’esquisse un sourire et lui réponds : — Où vous voudrez, je vous suivrai, très chère… Elle rit bruyamment, ...
... la discrétion n’est pas son fort, ce qui augure du meilleur pour la suite. Je tourne la tête et je vois une de ses collègues regarder dans notre direction, secouer la tête avec une mine réprobatrice et se retourner en haussant les épaules. — Z’inquiétez pas, c’est pas bien loin, mais y faut pas traîner sinon ça va être fermé… Là-dessus, elle se tourne en passant un bras autour de ma taille, sous mon manteau, elle se love contre moi, la tête sous mon aisselle, le pouce glissé dans ma ceinture et la main pendante au ras de mes fesses, elle m’entraîne avec elle le long de l’allée centrale de la galerie commerciale encore bien achalandée pour cette heure déjà tardive. Comme une marionnette aboulique, je me laisse guider, j’ai l’impression que la réalité qui m’entoure est à la fois assourdie et amplifiée, j’ai l’impression que ce qui est en train de se passer appartient à une réalité parallèle en même temps que mes sens me semblent tous éveillés à l’extrême : « ça » n’arrive que dans les films de fin d’alphabet, « ça » ne peut pas être vrai, et en même temps je suis parfaitement conscient que tout ça estjustement en train de m’arriver. À une trentaine de mètres, elle me pousse sur la gauche vers ce qui ressemble à une issue de secours, nous passons une petite porte, elle tâtonne contre le mur de la main droite et atteint un interrupteur : la pièce s’éclaire de la lumière blafarde d’une paire de tubes au néon, dont l’un se met aussitôt à clignoter et à grésiller d’une manière assez ...