1. Nicole, prête à tout (6)


    Datte: 16/03/2021, Catégories: Transexuels

    ... tout. Ou presque. Je restai silencieux, -cieuse. J’avais encore du mal à parler de moi au féminin. — tu es très belle, dis-je. — merci. Tu le seras aussi, crois-moi. Viens, il est temps de franchir une nouvelle étape. Isa n’est pas là ce matin et elle m’a demandé de te coacher. On revint dans ma chambre. Charlène montait les escaliers comme si de rien n’était. Les talons de douze centimètres au moins ne la gênaient pas. Je me lavai les dents et pendant ce temps, Charlène avait posé une nouvelle tenue sur mon lit. Pas beaucoup de changement, un jean qui semblait plus serré, une blouse blanche, mes bottines étaient replacées par des ballerines noires. Mais ce qui me sauta aux yeux, c’était l’ensemble de lingerie en dentelle blanche et une boite sur laquelle la photo de deux seins en indiquait le contenu. — déshabille-toi. Je vais t’aider. Apres, tu apprendras à mettre le soutien-gorge, etc, etc. Je me laissai faire. Son parfum m’enivrait. Je mourrai d’envie de le, la prendre dans mes bras pour l’embrasser et faire l’amour comme la veille. Mais ce n’était pas moi qui décidai où et surtout quand. Mais je ressentis la même envie chez Charlène lorsqu’elle caressa mon sexe. Elle me passa la culotte, déposant un bisou sur ma queue et laissant une trace de son rouge à lèvres, attacha le soutien-gorge dont je ressentis aussitôt la gêne du carcan que c’était, ajusta les faux-seins bonnet C. J’enfilai le jean, effectivement plus serré et qui s’arrêtait juste au-dessus de la cheville, ...
    ... et le chemisier blanc dont le boutonnage inversé me surprit. — attends, dit Charlène alors que je glissai mes pieds dans les ballerines. Après. Elle s’approcha de ma coiffeuse, prit le flacon de vernis et approcha la chaise du lit. — assied-toi et donne-moi tes pieds, me dit-elle. Elle s’installa, prit mon pied et le caressa, puis le porta à sa bouche et mit mon orteil dans sa bouche. Une pratique bizarre dont j’avais déjà vu des images dans des films mais que je n’aurais jamais imaginé subir. Visiblement, cela excitait Charlène dont la jupe qui ne cachait rien de ses cuisses était déformée par une bosse. Elle peignit mes ongles en rouge foncé, presque noir. Puis ceux des mains dans un rouge vif. Une couche, puis une deuxième. Elle me fit ensuite asseoir sur la chaise et entreprit de me maquiller. Fond de teint, poudre, crayon, mascara, rouge à lèvres. Elle m’aspergea de son parfum et me tourna vers le miroir. Il me sembla qu’on m’aurait donné un coup de poing dans le ventre. La transformation, bien que basique, était saisissante. Comme quoi, c’était fou ce qu’on pouvait faire avec un peu de maquillage. — alors ? me demanda Charlène. — j’en reviens pas ! — tu te plais ? — je … je ne sais pas. Mais c’est très féminin. Elle me lança un objet qui s’avéra être des mi-bas en nylon. Elle me montra comment les mettre sans les filer et chaussai enfin mes ballerines. J’avais l’impression de marcher pieds nus. Je me regardai dans le grand miroir mural sous tous les angles. Je metrouvai ...