Résonance primitive 4
Datte: 30/10/2017,
Catégories:
fhh,
cocus,
vidéox,
double,
Partouze / Groupe
fsodo,
humour,
Précédemment : Un plan à trois qui démarre mal. Une chipie qui joue avec le feu. Un souvenir de jeunesse d’Aline pour patienter jusqu’au retour de Damien, et un trouble… (voir : « Résonance primitive –première partie,deuxième partie,troisième partie ») ______________________________________ Il y a des règles dans notre aventure à trois entités. Relativement simples à retenir. Un contrat pas vraiment ciselé pour l’équilibre de forces précaire. La première, sans doute la plus importante : jamais sans Damien. Aline et moi devons toujours compter avec lui, penser avec lui, même si physiquement il ne partage pas le même espace, comme ce soir. La seconde, et aussi la plus dommage : je n’ai pas le droit de sodomiser Aline. Verboten ! Mais je peux la préparer, longuement, délicatement, et j’y prends un grand plaisir. La troisième : je peux embrasser Aline, mais seulement pendant une pénétration, dans le feu de l’action. La quatrième : discrétion absolue, surtout vis-à-vis de Manon. Sur ces quatre règles, non gravées dans le marbre, deux sont enfreintes, dont une ce soir. Et je m’en inquiète dans une douce euphorie, comme un marin porté par un chant de sirènes lubriques. La règle « Manon » était obsolète à peine posée, et ne me préoccupe pas outre mesure ; je m’en amuse même. Mais l’envie d’embrasser Aline hors du feu change la donne. C’est encore groggy, que je m’extirpe du canapé pour remonter mon pantalon et m’ajuster. Aline fait de même avec sa culotte et laisse retomber sa robe ...
... sur ses chevilles, clôturant le spectacle comme au théâtre. Un bref instant, une fraction, nos regards s’accrochent, et elle capte tout de suite le changement. Elle me surprend par ce qu’elle renvoie. La règle zéro, celle qui ne se dit pas, « la tacite » : ne pas tomber amoureux. J’ai franchi la ligne ce soir, pris par un regard, et je lui fais savoir les yeux dans les yeux, attendant un verdict, le redoutant. Je m’attendais à la tristesse, au rejet, à la déception. À la place, j’y vois l’évidence. L’évidence qu’il ne peut en être autrement. — Tu savais que ça arriverait ? Je souris, résigné en posant la question. — Oui ! répond-elle simplement. Elle se lèche le pourtour des lèvres, et leur redonne de la brillance. — Depuis le début ? Une question qui connaît la réponse. — Au premier regard. Celui qui laisse échapper plus que l’on ne voudrait. Tu étais déjà pris, sans le savoir. Il y a une pointe de fierté dans sa réponse dénuée de prétention, et d’une troublante sincérité. Elle a raison et je m’en rends compte. — Qu’est-ce qu’il se passe maintenant ?— Damien le sait aussi. Il l’a su le premier soir où nous avons fait l’amour.— Ça ne me dit pas ce qui va se passer maintenant.— Eh bien, Damien va bientôt rentrer. Quand je l’embrasserai, il sentira le goût de ton sperme dans ma bouche, et ça le rendra heureux, et inventif.— On fait comme si de rien n’était ? Simplement ?— Et pourquoi ? Que tu sois amoureux est une plus-value. Pourquoi faire comme si de rien n’était ? Son sérieux ...