Résonance primitive 4
Datte: 30/10/2017,
Catégories:
fhh,
cocus,
vidéox,
double,
Partouze / Groupe
fsodo,
humour,
... discrètement dans sa direction pour la détailler. Un mètre soixante à vue de nez. Peut-être 55 kilos. Cheveux longs, châtains, attachés. Des bagues aux deux mains, et une dextérité très féminine. Je tends l’oreille et cherche sa voix, mais trop de conversations nous séparent. Et puis soudain, derrière elle, Damien, que je prends sur le coup pour un gros naze de mari, pose ses mains sur ses épaules, et lui glisse quelques mots au creux de l’oreille, l’embrasse sur la bouche, et retourne se perdre dans l’arrière-plan. Lorsque mon regard revient sur elle, elle me fixe, le sourire en coin, genre : « Je t’ai vu ». Grillé ! J’en souris aussi. Tout s’est joué là, d’après elle. Notre premier regard. Celui qui laisse échapper en un battement de cils, la nature profonde de l’intérêt que nous nous portons. Pourquoi elle plutôt qu’une autre ? Une question de résonance sans doute. Une chose est sûre, l’attrait physique porte sa destinée en soi. ____________________________ La porte d’entrée s’ouvre, interrompt ma pensée, et se referme dans un claquement feutré. Damien est de retour. Lorsqu’il apparaît, déboulant du couloir, c’est toujours emmitouflé de son épais manteau col relevé, et de son bonnet enfoncé jusqu’aux sourcils. Évidemment, un sourire gamin qui s’apprête à ouvrir ses cadeaux de Noël, lui barre la face. Sourire qui se voile d’une légère déception boudeuse, de nous trouver si sages, assis dans le canapé. — Je pensais les hostilités ouvertes, dit-il en retirant son blouson, ...
... alors qu’il aurait dû commencer par son bonnet ridicule. Il y a vraiment quelque chose d’enfantin en lui. Aline se lève et le rejoint, féline. Elle pend ses bras autour de son cou, avance son visage près du sien, et lui souffle sous le nez : — Nous n’avons pas encore fini de manger, mon chéri. Maligne Aline ! Son haleine chargée fait son effet ; je le vois d’ici. L’odeur de mon sperme et de ma queue émanant de sa bouche lui fouette les sens, et resserre l’étreinte engagée. Damien pétrit les fesses de sa femme délicatement, et la regarde, ému, avant de lui déposer un baiser, puis deux. Puis leurs lèvres se soudent et leur langue se trouvent, s’enlacent, débordent. Leur jeu dérape sévèrement. Cette impudeur à se partager le goût de mon sexe me donne des frissons. Leur complicité me fascine. Aline calme le jeu, se désengage doucement, et revient s’asseoir dans le canapé, près de moi. Damien finit de se débarrasser et nous rejoint. C’est l’heure de la restauration. J’ai toujours trouvé extraordinaire les discutions d’avant-partouze, où chacun s’évertue à faire comme si de rien n’était. Parlant du quotidien et d’autres broutilles sans intérêt, dans une légèreté parfois surréaliste. Tout en écoutant Damien me parler des reprises de sa bagnole et du prix du diesel, j’ai des flashes d’un probable futur dans lequel ma queue défonce la chatte de sa femme sous ses encouragements pervers. Pareil pour Aline, lorsqu’elle me parle de la caissière de U, celle qu’on appelle la molle entre nous. ...