1. Le Fauteuil : Chapitre final


    Datte: 17/03/2021, Catégories: fh, bizarre, Oral policier, fantastiqu, sorcelleri, fantastiq,

    ... jardin, où il s’arrête pour reprendre son souffle. Tu viens de franchir une murette et tu es déjà épuisé, se dit-il en souriant. Il se redresse, le palpitant battant toujours la chamade. Il est 9 h 06. Par où va-t-il commencer ? Il aperçoit une cabane de jardin en bois, sur sa gauche, dont la porte d’entrée est verrouillée par un gros cadenas. Sur sa droite, un cerisier déploie ses branches jusque sur l’avancée de toit de la terrasse carrelée, derrière laquelle une baie vitrée donne sur le salon où trône un vieux fauteuil d’époque, disposé de telle manière que le regard se porte naturellement sur celui-ci. Si seulement je disposais d’une pince-monseigneur, regrette amèrement Bernard en s’approchant de la baie vitrée. Il est 9 h 08. oo00oo Thomas rêvasse dans son bureau, les yeux fixant l’écran de son ordinateur sans vraiment regarder les tableaux Excel qui s’y trouvent. Il est en train de réfléchir. Bernard l’a pas mal gonflé avec toutes ses questions, mais lui a aussi ouvert les yeux. Thomas n’est plus certain de rien. Qu’est-il arrivé à Julia ? Il lui semble qu’elle est partie de chez lui, qu’elle voulait prolonger la fête. Lui a-t-il fait mal ? A-t-elle subi le même sort que Charline ? Non, il s’en souviendrait s’il avait emballé Julia dans des sacs pour la mettre au congélateur. Puis il lui restait encore quelques bons « steaks » de Charline. L’a-t-il attachée comme le lui a suggéré la voix ? Il se concentre, ce qui est devenu extrêmement difficile, vu l’agitation ...
    ... permanente dans sa petite caboche qui ne trouve toujours pas le temps de se reposer. Elle est venue chez lui, ils ont écouté du rock des seventies en buvant des bières et… On s’est tripoté sur le canapé et j’ai ouvert les yeux. Je lui ai fait comprendre que je désirais me lever du canapé. Elle est d’abord restée assise. Je lui ai tendu la main pour l’aider à se mettre debout. On s’est enlacé. J’ai retiré son haut pour que je puisse admirer sa poitrine. Puis… Thomas ne se souvient pas avoir vu ses seins. Sont-ils gros ? Petits ? Il n’en garde aucun souvenir. Puis une image de poitrine s’impose à sa mémoire. Des petits seins en forme de poire… Je les ai léchés, aspirés entre mes lèvres. Je l’ai gentiment poussée sur le fauteuil où elle s’est assise alors que mes mains déboutonnaient son jean. Thomas est soudain tiré de ses souvenirs par la petite voix qui s’écrie au fond de son crâne : Toto ! Y’a quelqu’un chez toi ! Thomas jette un œil à sa montre. Il est 9 h 08. oo00oo Bernard reste figé sur place, le visage collé à la vitre. Cela fait deux minutes qu’il contemple ce fauteuil comme s’il s’agissait d’un tableau de maître. 9 h 10. Il observe la façade et les fenêtres. Toutes sont fermées. Il se demande si c’est une bonne idée de s’être introduit chez Thomas. Il aurait peut-être mieux fait d’alerter la police. Il se hisse sur la terrasse et son regard s’attarde sur le barbecue à côté duquel pend une clé accrochée à un clou planté dans la brique réfractaire. Bernard s’empare de la clé ...
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