Le Fauteuil : Chapitre final
Datte: 17/03/2021,
Catégories:
fh,
bizarre,
Oral
policier,
fantastiqu,
sorcelleri,
fantastiq,
... atténué par le chiffon. Il doit savoir ce qui est arrivé à Julia et il est convaincu que la réponse se trouve à l’intérieur de la maison de Thomas. Il attrape l’échelle, la glisse hors de la cabane et la pose contre le mur. Il prend un marteau dont il recouvre la tête du chiffon et ramasse l’échelle avant de la disposer contre la façade, au niveau d’une fenêtre. De la sueur perle aux tempes de Bernard qui, dans un état d’anxiété indescriptible, observe sa montre lorsque son pied s’appuie sur le premier barreau de l’échelle. 9 h 21. oo00oo Dans sept minutes, Thomas se garera devant sa maison. Mais pour le moment il est trop absorbé par les souvenirs qui jaillissent dans son esprit. — Je peux t’attacher ? ai-je demandé sans que cela ne m’occasionne la moindre gêne, même si nous nous connaissions si peu.Elle a hésité, les jambes toujours écartées, exhibant son intimité luisante. Puis elle a dit :— Si tu veux ! Mais un truc soft. J’aime pas trop les trucs hardcore. Je lui ai souri pour la rassurer, mais je savais que j’allais être hardcore. Je suis allé dans le garage et j’ai récupéré ma corde d’escalade (plus de vingt mètres) que je n’utilise plus depuis une dizaine d’années. Avant de retourner dans le salon où Julia m’attendait toujours les fesses rivées sur mon fauteuil, j’ai pensé au scalpel. Il a occupé mon esprit jusqu’à mon retour. Les joies du sexe me l’avaient momentanément fait oublier mais je savais parfaitement où il se trouvait. Dans la poche de mon pantalon ...
... qui gisait aux pieds du fauteuil. Julia m’a regardé avec des yeux à la fois doux et coquins. J’ai arboré mon plus beau sourire et j’ai commencé à faire passer la corde par les pieds du fauteuil, ensuite par les poignets et chevilles de Julia, pour finir par entrelacer l’ensemble. À plusieurs reprises, alors que je serrais trop fort les liens, elle s’est mise à geindre un peu mais je n’en ai pas tenu compte. Pourquoi ? Parce qu’elle mérite le même sort que toutes les autres. Elle doit payer. Philip me l’a fait comprendre, le fauteuil aussi. (Thomas bande mais n’en a pas conscience.) Thomas, perdu dans ses vieux souvenirs, pile quand il voit un chien traverser la rue. Il a failli écraser Albert, le chien de sa voisine ! Ce con de clébard poursuivait un chat qui vient tout juste de s’engouffrer à travers un grillage. Mme Olchewski grimace quand elle entend le crissement des pneus que provoque le freinage. Thomas est soulagé de constater qu’il n’a pas aplati le chien et sort de sa voiture après avoir jeté de rapides coups d’œil en direction de sa maison qui ne paraît pas occupée. Il est 9 h 27. oo00oo Bernard brise le carreau sans faire trop de bruit et ouvre la fenêtre qui donne sur la chambre de Thomas. Le lit n’a pas été fait et des piles de vêtements jonchent le sol tout autour. Un placard sur la droite, entrouvert, dévoile des vestes accrochées à des cintres. Sur la table de nuit, Bernard remarque un cahier. Il le prend, l’ouvre, et s’attarde sur son contenu. Rien de bien ...