L'étalon aiguille (11)
Datte: 17/03/2021,
Catégories:
Transexuels
... j’enfouis mon visage dans les cheveux blonds qui couvraient son épaule. C’est dans cette position que "Marie-Thérèse" nous surprit en entrant dans la chambre. Il portait sa tenue de soubrette (bottines, mini en cuir et chemisier blanc). Il écarta les pieds repliés sous le grand plateau qu’il portait et le posa sur le lit. — Bon appétit, mesdemoiselles
. Elle répondit "Merci" d’un ton lointain. — Et beh ! Tu as la pêche, toi, ce matin, ça fait plaisir !!! Elle resta silencieuse. Je relevai la tête et m’appuyai sur mon coude. Une marque d’inquiétude sincère passa dans la voix de Philippe lorsqu’il lui demanda : — Tiff’
Qu’est-ce qu’il y a? — J’ai les boules. — Ah, ah, alors, là, elle est bonne celle-là ! C’est Sam et moi qui jouons les gonzesses et c’est toi qui a les boules ! La boucle est bouclée, quoi
. — T’es pas drôle. — Je sais, chérie. J’essayais juste de te faire rire un peu
. — Ben, tu vois, ça ne suffit pas ! — Eh, chérie, c’est un "Au revoir", pas un adieu. On aura bien l’occasion de le revoir
Hein, Sam, on se reverra? Tu reviendras, ou bien c’est nous qui irons "dans tes montagnes" comme tu dis toujours, hein? — Je veux !!! Vous pouvez passer n’importe quand, la maison sera toujours ouverte pour vous. — Alors, tu vois, ma puce
Allez, souris ! Regarde ce super petit déj’ que je vous ai préparé
! J’observai Tiffanny. Ses yeux bleus avaient viré au gris. Philippe s’assit à côté de sa femme sur le lit, et bien que le cœur n’y soit pas vraiment, nous prîmes ...
... ensemble le petit déjeuner. Quand je sortis de la salle de bain, Tiffanny s’était habillée et sortait de la chambre en tenant à la main les bottes noires que j’avais porté toute la semaine, ou du moins, tous les matins. — Peut-être que je suis vraiment une conne, mais je m’en fous
Je voudrais te les donner. Tu veux? — Tu me le demandes? — Alors, tiens, elles sont à toi. — Tiff’, je sais vraiment pas quoi te dire. — Dis-moi que tu restes, ou mieux, que tu ne rentres que pour demander ta mut’ sur Sophia, dis-moi qu’on va vivre tous les trois ensemble, que ça va continuer
... — Tiff’
... Je la pris dans mes bras et la serrai très fort contre moi en caressant sa nuque. Je lui murmurai à l’oreille : — Je te jure que pour moi aussi, c’est dur
C’est très, très dur. — Et ben alors !!! — Tu sais bien que ce n’est pas possible ! Sans rire, regarde le mal qu’on avait à travailler ces derniers jours. Si je devais bosser avec toi, il me serait impossible de me concentrer. Tiff’, j’ai sans arrêt envie de toi. Et en plus, je suis sûr que je ne tarderais pas à me faire surprendre par les collègues avec tes bottes aux pieds
! J’essayais de la dérider un peu, mais lorsque je voulus la regarder dans les yeux, elle enfouit encore plus profondément son visage contre mon épaule. J’embrassai ses tempes et ma main reprit ses caresses sur sa chevelure et dans le haut de son dos. Je restai ainsi sans bouger ou presque, jusqu’à ce qu’elle se reprenne. Nous nous séparâmes doucement, puis elle me suivit ...