Éva
Datte: 18/03/2021,
Catégories:
fhh,
Collègues / Travail
Oral
pénétratio,
occasion,
Je m’appelle Éva, la trentaine tout juste passée, brune aux yeux verts, et encore célibataire, à mon grand désarroi, mais surtout celui de mes parents qui aimeraient bien un jour, voir leur fille unique mariée avec une ribambelle d’enfants. Cela m’éviterait à chaque visite ou presque, d’avoir à répondre à des questions qui m’agacent de plus en plus et que j’élude comme je peux. Mais leurs souhaits que j’avoue être légitimes, restent pour l’instant, des vœux pieux. La faute peut-être à des études pour lesquelles je me suis beaucoup sacrifiée et une personnalité à être méfiante des autres en général, des hommes en particulier. Les quelques aventures que je peux compter sur les doigts d’une seule main, ne m’ont guère convaincue pour envisager une vie à deux. Des aventures d’un soir ou, lorsqu’elles semblaient bien commencer, qui se terminaient, soit par ma faute, soit parce que le Jules du moment avait décidé d’aller voir ailleurs. Ma vie amoureuse n’est donc qu’un vaste désert, j’avouerais m’en accommoder assez bien, mais ce qui me manque, ce dont j’ai le plus de mal à me passer, c’est un contact physique, un contact charnel et tout ce qui précède bien entendu : l’attente, les rendez-vous, les longues heures passées à me préparer pour mon amoureux… Tout cela me manque. Alors bien sûr, pour pallier ce vide physique, j’ai une parade, j’ai bien une petite panoplie de joujoux dont je me sers de temps à autre. Je leur en suis d’ailleurs très reconnaissante, mais rien ne remplace ...
... un Homme, des mains d’Homme, une langue, des lèvres, une queue d’Homme. Mon job aussi me prend beaucoup de temps et d’énergie, je suis conductrice de travaux dans le BTP. Ce métier me plaît, je n’en changerais pour rien au monde. Je n’ai pas eu de mal à m’intégrer au milieu de partenaires majoritairement masculins, j’aime ce contact viril, ce franc-parler, alors entre repas professionnels, visites de chantiers, réunions jusqu’à pas d’heure, sans compter les tâches administratives, peu de place m’est laissée pour le batifolage et les sorties. Aujourd’hui vendredi 10 juillet, c’est ma dernière journée avant de longues vacances bien méritées. J’ai programmé ce matin une visite sur un chantier, un chantier qui a pris un peu de retard et où sont apparus quelques problèmes de sécurité. Je veux régler ces différends avant mon départ. 9 heures… et déjà 29 degrés, il fait chaud, très chaud, la canicule sévit depuis plus d’une semaine, alors pas d’hésitation pour trouver une tenue, ce sera une robe-chemisier, légère, fleurie, un shorty et des sandalettes, un sac en tissu en bandoulière, mes lunettes de soleil… un look de plage… enfin presque… dans quelques heures. J’arrive sur le chantier écrasé de soleil, des nuages de poussière s’élèvent du sol, le ballet incessant des camions déversant des montagnes de gravats, des grues tentaculaires et pourtant maniées avec tant de précision, le bruit d’un marteau piqueur, les ordres du chef de chantier à des ouvriers déjà fatigués, et quelques ...