1. Histoire des libertines (24) : Gabrielle d'Estrées, maîtresse d'Henri IV


    Datte: 18/03/2021, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    ... dont le célèbre César, duc de Vendôme (1594-1665). Henri IV est décidé à les légitimer. En 1593, Gabrielle éprouve du chagrin, quand elle apprend la mort de sa mère, qui est assassinée à Issoire, le 9 Juin de la même année, dans une émeute pendant la guerre de la Ligue. C'est dans les bras d'Henri IV, qu'elle court se consoler. Peu de temps après, Gabrielle d'Estrées, tombe enceinte. Le roi est très content quand il apprend ceci, lui qui se croyait stérile. Marié à Marguerite de Valois depuis 1572, le roi apprend enfin que son épouse consent à divorcer en février 1599. La reine Margot n'accepta, durant longtemps, de se séparer de sa couronne uniquement si Henri épousait une femme de haute naissance et en aucun cas sa « putain ». Si Marguerite fini par céder, le pape ne l'accepte que si le roi épouse sa nièce, Marie de Médicis. C'est pourquoi, dans les mêmes temps qu'il prépare son mariage avec Gabrielle, le roi mène des négociations avec les Médicis ! La situation inquiète la duchesse qui ne comprend pas pourquoi son amant joue ce double jeu. D?un côté, Henri promet d'épouser Marie, de l'autre, il fixe son union avec Gabrielle pour la Saint-Quasimodo et le 23 février, il offre à sa maîtresse l'anneau de la couronne. Le roi était résolu d'épouser Gabrielle d'Estrées, qu'il avait faite duchesse de Beaufort, et de légitimer les trois enfants qu'elle lui avait donnés. La duchesse était belle, intelligente, soutenue à la fois par des protestants, qui préféraient cette alliance à ...
    ... celle d'une princesse venue d'une cour catholique, et par d'anciens ligueurs auxquels elle était apparentée. « La presque reine » est détestée, aussi bien par le peuple parisien que par l'aristocratie, à cause de ses nombreuses dépenses (robes, bijoux, hôtel de Schomberg en face du Louvre). Elle est l'objet de nombreux pamphlets. Le peuple est de plus en plus haineux envers la favorite qui dilapide l'argent du roi. La cour et les pamphlétaires la surnomment la « duchesse d'Ordure » et la qualifient de « putain à chien ». Les Français détestent Gabrielle d'Estrées qu'ils jugent capricieuse, hautaine et de mauvaise influence sur le roi mais qui, en plus, se permet de le tromper. Enceinte du Roi pour la quatrième fois, la grossesse la rend nerveuse et elle décide de rendre visite à trois célèbres devins. Elle ne va pas être déçue : le premier lui dit qu'elle ne connaîtra jamais de second mariage. Le deuxième, qu'un enfant va lui faire perdre toute espérance de mariage. Et le dernier annonce à Gabrielle qu'elle va mourir jeune et ne verra pas le prochain jeudi de Pâques (dans un mois.) Pendant la Semaine Sainte, il est de coutume que chacun calme ses ardeurs, le Roi ne se montre donc pas avec sa maîtresse. Celle-ci, alors qu'elle fréquente de très près le protestantisme, ne rechigne pas à assister à chacune des cérémonies catholiques pour être bien vue par le peuple et le pape florentin, ayant l'espoir d'obtenir enfin l'autorisation papale de devenir Reine. EMPOISONNEE ? Enceinte ...
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