1. La gêne et le plaisir - Partie 6


    Datte: 21/03/2021, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... son délire scénaristique, j’étais épuisée et terrifiée de ce qu’il pourrait encore avoir inventé. Je m’approchais à petit pas. Il m’empêcha de m’assoir à côté de lui, me faisant assoir sur ses genoux. - Tu as eu une grosse peur ? dit-il d’un ton faussement chaleureux, moqueur. Allons, dis à ton Maître qu’est-ce qui t’es arrivé. - Je… la porte était fermée, Maître. - Vraiment ? C’est fâcheux. Il fit glisser ses mains sous mes cuisses, qu’il commença à caresser doucement. - Tu as été une bonne fille aujourd’hui, Petite Chienne. Tu es une bonne soumise. Tu as bien mérité une bonne récompense. Soudainement ses mains s’aventurèrent entre mes cuisses, et ses doigts rentrèrent dans cette fente qui leur appartenait désormais. Je fermais les yeux en haletant. - Merci, Maître, murmurais-je. Soudain il me fit glisser de ses genoux, m’étendit sur le canapé et dégrafa sa ceinture. Il mit rapidement un préservatif et s’inséra en moi. Je fus surprise de la facilité avec laquelle il me pénétra, il semblait que j’étais en permanence humide avec lui. J’enroulais mes bras autour de son cou et accompagnais ses mouvements. Je n’atteignis pas l’orgasme, mais profitais avec plaisir de cette étreinte langoureuse et réconfortante. Lorsque nous eûmes finit, je m’enroulais dans la couverture. - Prends ta position de soumission, me dit-il tranquillement. Je n’en ai pas finis avec toi. Avec regret, je m’extirpais du canapé et me mit maladroitement en position. Il vint rectifier ma posture par des gestes ...
    ... effleurés, avec une douceur non accoutumée. - Quelques consignes pour demain, qui vaudront pour le reste de notre accord. Demain matin tu te réveilleras seule à sept heure. Tu devras te masturber au réveil dans ton lit, mais sans jouir. Puis tu te doucheras, je te veux belle, parfumée, coiffée et maquillée. Tu iras préparer mon petit déjeuner – tu connais mes gouts – et tu me l’apporteras sur un plateau, nue à l’exception de ta culotte, les mains et les chevilles entravée et bâillonnée. Tu me le serviras à huit et demi, alors ne traîne pas. Tu m’apporteras le petit déjeuner, donc, et tu prendras ta position de soumission. Alors je te donnerais les consignes de la matinée. J’espère que tu as tout retenu. Tu peux disposer. Je montais les escaliers, mécanique comme un automate, tant j’étais rompue par les activités du jour. Je réglais mon réveil et m’écroulais dans mon lit. Je repassais rapidement les deux derniers jours dans ma tête, tentant de donner du sens à cette vague de folie furieuse qui déferlait dans ma vie. Spontanément, je commençais à me caresser tout en repensant à ces nombreux sévices. J’étais soulagée d’avoir fini, et attendais en même temps avec impatience le lendemain. Pourquoi prenais-je tant de plaisir dans la soumission et la gêne ? Je ne pouvais me l’expliquer. Il me restait deux jours à profiter et subir. Trois, avec la journée que je m’étais rajoutée pour avoir mon orgasme… Je me frappais le front par ma stupidité d’avoir accepté. Je m’endormis finalement ...