... Et songes
Datte: 22/03/2021,
Catégories:
fh,
couple,
extracon,
inconnu,
essayage,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
... moindre préméditation, s’offrant littéralement l’un à l’autre. C’est Adeline qui rompt cette espèce de charme surnaturel et fusionnel qui les relie. — Je te remercie. Je crois qu’en cadeau, si je peux l’exprimer ainsi, puisque nous nous en sommes donnés tant en ces précieuses minutes, je vais t’offrir ce string infernal et le soutien-gorge qui complète cette parure qui t’a transformé en un amoureux fougueux. Reviens souvent acheter ces petits morceaux de tissu. Frédéric lui répond par un large sourire, encore étourdi par tout ce qui vient de lui arriver. Ils se donnent un dernier baiser ayant toujours le goût de leur semence. Un simple signe de la main et il se retrouve hors de cette boutique, lanterne magique d’une petite ville de province. oooOOOOOooo — Dis donc, mon chéri, quel effet ce catalogue ! ! ! Frédéric émerge lentement de son rêve, ému, bousculé, presque chaviré par ce flot d’images qui l’a submergé au point d’en oublier où et quand il se trouve. À qui appartenait donc cette voix douce qui vient sans crier gare de réduire en mille morceaux, un de ses fantasmes les plus chers. C’est tout naturellement son épouse qui, terminant pour une fois avant lui sa lecture du soir, a soudainement découvert, après avoir reposé son livre sur la table de nuit, sa formidable érection. Son sexe, sans qu’il en prenne conscience d’ailleurs, est en effet sorti de son caleçon et se tient dans une station debout parfaite au-dessus de son ventre. De cela, il était au moins sûr, même si ...
... vendeuse, boutique et milliers de dessous se sont évanouis, disparus ou simplement retournés dans leur univers érotique. — Montre-moi, s’il te plaît, cachottier affreux et pervers, quelles pages peuvent bien provoquer un tel émoi ? Dire que tu projetais de te relever pour regarder le film coquin de la fin de semaine ! Cela me semble totalement inutile, le spectacle est ici, non ! ! !— Tu ne devines pas ce qui peut me faire bander ainsi, répond Frédéric se demandant s’il n’y avait pas là une opportunité à saisir, ne ressentant, pour une fois, aucun reproche dans le ton de la voix de son épouse.— Oh que si ! ! ! Elle lui sourit. À d’autres moments, elle se serait montrée exaspérée et elle se serait détournée, offusquée par cette obsession. — Celle des strings évidemment. Je te connais parfaitement. J’avoue qu’ils sont de plus en plus coquins et d’ailleurs as-tu parcouru cette page où il y a des strings fendus, ce que l’on appelle de manière peu poétique :— la culotte parisienne. Ils innovent mais à mon goût, cela manque encore et toujours de poésie et de sensualité ! Elle essaie alors de se montrer chagrinée par l’attitude de Frédéric, cependant sa moue de circonstance semble forcée et il n’est pas dupe. Elle poursuit, s’efforçant de prendre un ton plus sévère, pourtant son regard laisse penser tout à fait autre chose. — C’est dangereux tout cela mon amour. Tu commences par devenir complètement chaviré et affolé par ces triangles qui manquent terriblement de sens esthétique, ...