Un apéritif plein de surprises - Histoires de Sexe

Un apéritif plein de surprises

... des courants d’air sur une tenue un peu légère. Mais elle comprend rapidement la situation. Suite à son essayage, elle n’a pas reboutonné sa robe plus qu’elle ne l’était avant, et elle réalise que dans sa course effrénée pour se mettre à l’abri, elle était plus concentrée à conserver ses paquets dans ses bras et à regarder où elle posait ses pieds qu’à maintenir fermé le bas de sa robe. Cela explique que son arrivée et sa montée des marches semblent avoir été très appréciées. — Je crois comprendre ce que tu veux dire.— Eh oui… Il n’y en a pas beaucoup ici qui ignorent que tu te promènes sans culotte. Et ils semblent n’attendre qu’une seule chose : en avoir une confirmation.— Ils peuvent toujours courir. Maintenant je vais faire attention.— Oh, ce n’est pas bien grave pour eux. Entre mes seins qu’ils reluquent tous depuis mon arrivée, et ta robe dont le tissu qui te rentre entre les fesses met bien en évidence l’absence de culotte, ils ont déjà droit à un beau spectacle.— On ne va peut-être pas rester là trop longtemps, sinon on risque au mieux de se faire embarquer pour attentat à la pudeur, au pire de se faire enlever par une bande de pervers. En plus, avec toute cette pluie, je commence à être frigorifiée. En jetant un regard circulaire, Carole jauge un peu la foule autour d’eux. Elle s’aperçoit qu’elles ne risquent pas grand-chose ici. Il y a deux ou trois familles qui devaient se trouver à la plaine de jeux d’enfants toute proche du kiosque et qui ont échappé à la douche. ...

... À côté d’elles se trouvent en plus une dizaine de personnes qui, comme elles, ont été surprises par l’orage, et qui sont plus ou moins mouillées en fonction de la distance à laquelle elles se trouvaient quand cela a commencé. Parmi toutes ces personnes, ce sont quand même Aude et Carole qui sont dans le plus piteux état et qui attirent tous les regards. Carole remarque, un peu à l’écart, un jeune homme assis sur un des bancs en pierre disposés à la périphérie du kiosque. — Tu as vu le jeune, là-bas dans son coin. Il ne nous quitte pas des yeux.— Tu as raison, confirme Aude après l’avoir observé discrètement. J’interromps alors leur récit pour préciser qu’à sa place j’en aurais fait autant, et que j’aurais moi aussi profité du spectacle. — Ne t’inquiète pas pour lui. Il en a bien profité… avec notre aide, il est vrai, précise Carole sans en dire plus, et en restant très évasive. Aude reprend alors le récit en essayant de retranscrire leur dialogue. — Il a une curieuse position sur son banc. Il semble avoir un petit sac à dos sur les genoux. Mais qu’est-ce qu’il a dans les mains ?— C’est vrai, c’est bizarre. Et de plus il ne regarde que nous.— Viens, on va en avoir le cœur net. Allons nous installer sur le banc libre à côté de lui. Elles prennent toutes les deux leurs paquets et se dirigent vers lui d’un pas décidé. Carole s’aperçoit alors que d’un geste rapide il dissimule derrière son sac ce qui ressemble étrangement à un petit appareil photo. Elle fait part immédiatement de ...