La bourgeoise et le danseur
Datte: 22/03/2021,
Catégories:
Partouze / Groupe
Quel homme n'a-t-il pas souffert de l'infidélité de sa femme? Ce petit poison pervers qui vous distille à chaque instant ses gouttes de doutes qui s'insinuent en vous, à chaque fois qu'elle sort, à chaque fois qu'elle est en retard, qu'elle arrive essoufflée. Et puis ce besoin de plus en plus impérieux de fouiller ses affaires, de chercher la preuve, le détail qui vous renforcera dans cette quasi certitude qu'elle court dans les bras d'un autre chaque fois que votre vigilance se trouve en défaut. C'est ce qui m'est arrivé pendant des années j'ai douté d'elle. Il est vrai que j'avais quelques raisons pour avoir trouvé cette lettre au creux de ses tiroirs, cachée sous ses dentelles, ses jolies culottes et ses soutiens gorges. Oui j'ai fouillé, non sans honte mais avec le soupçon au cœur. Une lettre qui était en fait une lettre de rupture, enfin non, pas exactement, c'était une lettre en réponse à une lettre de rupture, c'est elle qui rompait et son amant lui répondait. J'aurais du en rester la, me dire : « elle a rompu, bon passons l'éponge. » Mais c'était sans compter sur ma jalousie, je lisais et relisais la lettre, l'apprenant presque par cœur, incrédule, meurtri et me faisant à chaque lecture un peu plus mal. Il regrettait le fourbe, il regrettait leurs ébats, leurs sorties en boite. Il ne disait pas comment cela se terminait, mais j'avais assez d'imagination pour ça! Alors nous avons eus une explication, j'ai été odieux, je le sais. Mais comment passer l'éponge quand ...
... vous êtes amoureux fou d'une jeune femme comme la mienne. Elle a pleuré, elle a supplié elle m'a juré que c'était du passé. Je l'ai crue... pendant un quart d'heure et le poison est revenu, toujours lui, elle m'avait inoculé un poison mortel qui m'envahissait doucement. Cela a pris des années, je l'observais, je la désirais, quand nous faisions l'amour j'y pensais et je la besognais de plus belle, lui plantant mon sexe sauvagement aussi loin que me le permettait mon membre, enrageant de l'entendre geindre sous moi comme elle avait du geindre avec « l'autre ». Nous avons eus deux enfants, elle s'en occupait bien comme une mère peut aimer ses petits, et moi je la regardais toujours, elle devenait mon énigme, j'aurais voulu la percer à cœur, savoir ce qu'elle pensait à chaque instant. Un poison vous dis je! Mais n'était ce pas le nom de son parfum...justement? Le temps passait toujours, et puis il y eut un soir, comme tous les soirs je préparais le dîner attendant qu'elle rentre de son boulot. Elle m'avait prévenu : « Ce soir je serai un peu plus tard. » Une histoire de repas de fin d'année je crois. On ne se méfie jamais assez des repas de fin d'année ou tout le monde se laisse un peu aller. Quand je lui ai ouvert la porte j'ai tout de suite vu qu'il y avait eu quelque chose, ses lèvres ne cherchèrent pas les miennes et puis elle fila à la salle de bains et bientôt j'entendis l'eau couler. Les battements de mon cœur s'étaient accélérés, déjà en alerte rouge. La soirée fut comme ...