Hélène (25)
Datte: 22/03/2021,
Catégories:
Voyeur / Exhib / Nudisme
... toutes les chances de ton côté. Me fait-il remarquer — Je sais bien qu’avec toi, le mieux est de suggérer, de faire deviner, plutôt que de montrer. Nous entrons dans le hall. Christine est là, nous accueillant avec un large sourire — Christine, c’est quoi cette exposition. — Ce sont des soumises et des soumises, présentés comme des meubles humains, ou dans des positions esthétiques ou simplement pratiques. Tu pourras même jouer avec. — Jouer ? — Oui, elles et ils sont présentés avec les accessoires. Tu vas voir ça va te plaire Nous avançons tous deux dans les couloirs. Un lampadaire humain ! L’homme est assis en équilibre, sur une sellette, d’où partent quelques fils, ses jambes sont ramenées sous l’assise. Ses bras et ses épaules sont tirés en arrière, son torse est lié à un poteau pour éviter qu’il bascule en avant. Son visage est encagoulé. Sa bouche est déformée par un mors sur lequel est ajustée une douille électrique, munie d’un globe lumineux. Son corps est celui d’un homme plus jeune que Pierre. — Comment l’allume-t-on ? — Hélène, regarde plus bas, c’est évident. Le sexe du malheureux, à demi en érection, est pris dans une cage de métal. Je ferme les yeux et je tends la main. J’effleure l’étrange interrupteur. A travers mes paupières closes, je perçois la lumière de la lampe qui s’allume. Mais en même temps, j’entends un gémissement. Je regarde le soumis, son corps tremble encore, sa queue a gonflé, sans atteindre une érection complète. Je caresse à nouveau la cage. ...
... La lampe s’éclaire pendant que le supplicié est secoué par une décharge électrique. Je comprends que les fils sont reliés à un pal. Pendant un instant, une image mentale se forme. Je m’imagine empalée, les seins pincés et étirés, la mâchoire déformée, et secouée par les décharges. Puis, sur l’écran de mes paupières, j’imagine un corps plus mince, des cuisses et des mollets musclés, un ventre plat. Dans mon cinéma intérieur, je lève les yeux vers le torse et les épaules du supplicié imaginaire. Un tatouage, une panthère qui plante ses crocs dans le cou. Pierre, à la place cet homme ! Accepterait-il cette exhibition si je lui demandai ? Oserai-je même lui proposer ? Cette rêverie me trouble. Il faut que Pierre me tire par la main pour que je revienne à la réalité. Nous nous éloignons. J’entends une série de gémissements, et un éclat de rire. Je me retourne. Une matrone gainée de cuir noir joue avec le sexe de l’homme empalé. Nous cueillons au vol deux flûtes sur une desserte, et nous continuons notre visite. La pièce carrelée ressemble à des toilettes, mais il n’y a dedans qu’un urinoir. Nous nous approchons, je me penche. Je suis stupéfaite. Au fond de la cuvette, un visage jeune, lisse, androgyne, les yeux cachés par des lunettes de protection de cabine UV. Sa bouche est maintenue ouverte par un écarteur dentaire. Un instant, je m’imagine ma jupe troussée, aspergeant la faïence. — Pierre, s’il te plaît. — Désolé, ce n’est pas mon truc, ma chérie. — Gros bêta, passe-moi ton ...