Duel au soleil levant
Datte: 28/03/2021,
Catégories:
ff,
couple,
amour,
Oral
69,
jeu,
... ces paroles tout à l’heure que je les regrettais. Pourtant, c’est un coup bas ! En stratégie militaire, ça s’appelle « prendre à revers ». Pour qui ne porte pas l’uniforme, on pourrait dire « prendre à rebrousse-poil ». En tout cas, belle contre-attaque ! « La meilleure défense, c’est l’attaque. » sembles-tu me dire. Ton message est clair : « Je rassemble mes défenses. » ou bien « Je tente le tout pour le tout. » ou encore « Merde ! La garde meurt mais ne se rend pas ! » En tout cas, on sent l’acte délibéré, la tentative de victoire à la Pyrrhus. Cette fois, plus de fioritures, plus de jeu. Nos bouches avides cherchent à déclencher l’orgasme chez l’autre. Nous rendons coup pour coup. Je sens ton index, puis ton majeur entrer en moi. Je fais de même pour ne pas être en reste. Plus de sensualité, plus de caresses aériennes : nous sommes devenues des félines qui s’affrontent dans un duel. Un duel à la vie, à l’orgasme. Ce n’est pas le sang qui va couler, mais la cyprine. C’est toi qui pars la première, dans un râlement phénoménal, du genre lionne énervée. Ton corps s’est tendu, tes doigts dans mon vagin ont arrêté leur va-et-vient régulier. Tu te lâches, tu rugis, tu feules, tu râles avant de te ...
... laisse retomber, épuisée. Pour peu de temps, tu reprends rapidement tes caresses buccales et manuelles (comme le disait fort justement Serge Gainsbourg dans une de ses chansons, « Emmanuelle aime les caresses buccales et manuelles. »). L’orgasme me prend aussitôt après. Je me relève de ton sexe que je goûtais toujours, la bouche ouverte, la langue continuant à remuer dans le vide, le visage humide de ta mouille et de salive… — Ah… Ah… Ah, ahhhhhhhhhhh ! Nous retombons toutes les deux et nous replaçons sur le dos, l’une à côté de l’autre. Deux félines repues, satisfaites, épanouies, amoureuses. Nos respirations se ralentissent, les battements de nos cœurs aussi. Nos muscles se relâchent. La quiétude fait suite à l’excitation. Machinalement, tu remontes la couette. Nos mains se rejoignent dessous et se tiennent. Nous échangeons un baiser. Nous nous sourions. Je sors du lit, enfile ma nuisette. — Tu te lèves déjà ?— Oui, je descends m’occuper de Pilepoil qui doit être affamé et je remonte avec un petit-déj’ pour deux.— Humm, super… me dis-tu en t’étirant comme le chat. Voilà un week-end qui commence plutôt bien ! Ah, sinon, pour le duel, je t’accorde le match nul, même si aux points j’avais l’avantage.