1. Folies sous les tropiques


    Datte: 30/03/2021, Catégories: fh, fhh, hplusag, piscine, voyage, vengeance, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Oral pénétratio, confession, occasion, extraconj,

    ... pensées m’assaillent. Son opinion m’importe désormais alors qu’il y a seulement un instant je m’en fichais comme de l’an quarante. Je bafouille… Que dire ? Que faire ? Il y a aussi ce secret que nous partageons : va-t-il moucharder ? Je reste coite. C’est terrible ce que je peux être godiche. Je suis incapable de soutenir son regard, je me glisse dans l’entrebâillement, tête baissée, honteuse. Le parc et les abords de la piscine sont déserts ; la villa est silencieuse. Personne en vue, j’aime autant, bien que je n’aie pas grand-chose à craindre de mon époux, mais à tout prendre je préfère éviter un affrontement inutile, l’épreuve n’est jamais agréable, ni pour lui, ni pour moi. Dans la chambre, Charles ronfle. Je prends une douche et m’allonge à son côté. Trop d’événements, trop de nervosité, je ne parviens pas à m’endormir… Inutile d’insister, je ne dormirai pas. Je revêts un maillot, un bikini, embarque une serviette et file à la piscine. Peut-être devrais-je parler au gardien ? L’eau me fait du bien. Je nage assez longtemps puis sors, m’allonge sur un matelas, décidée à abandonner mon corps à la caresse du soleil. Le gardien choisit cet instant pour apparaître. Il balaie nonchalamment l’allée centrale. Je le surveille, plus du tout si pressée de l’apostropher. Pourquoi tant d’indécision ? Est-ce le soleil et la langueur qu’il suscite ou bien le fruit de cette pudeur que je ressens, nouvelle autant qu’insolite ? C’est bien la première fois que je me soucie autant d’un ...
    ... domestique ! Pour sûr, ce type est pour moi une énigme avant d’être une menace. J’ai l’intuition que je n’ai rien à craindre de lui, qu’il ne bavassera pas sur mon compte. Suis-je naïve ? Basta, on s’en fout. Je me dois de réagir, de me rebeller, de récupérer mon self-control. Mes pensées s’égarent, je me remémore… Les souvenirs raniment les braises, soufflent la rébellion. Ne suis-je pas une adepte du bronzage uniforme ? Le gardien peut-il me voir ? Qu’importe, il a vu pire ! Je me débarrasse du haut ; je n’ose pas enlever la culotte et me contente de la rouler sur mes hanches, la réduisant à la portion congrue. Je m’apprête à me lever pour aller chercher l’huile solaire, oubliée à quelque distance, quand le cerbère, devançant mon intention, me tend le flacon. — Merci Monsieur, laissé-je échapper sans avoir l’esprit de gommer mon air niais, produit de ma surprise et d’une déférence excessive, laquelle, en la circonstance, ajoute sa part d’humiliation dont je suis très consciente. Ce type me déconcerte. Je l’avais relégué, presque oublié et voilà que de nouveau il m’impose une proximité embarrassante. Moi que d’habitude on qualifie de libérée, voire d’effrontée, je suis pour l’occasion une petite fille intimidée, honteuse et irritée de ressentir ces sentiments mortifiants. Je me sens gourdasse. La gêne me dicte une conduite irraisonnée, je fuis, je file et pique une tête dans le bassin. Cela me donne le temps de récupérer mon sang-froid. Je nage quelques brasses avant de me sécher ...
«12...789...15»