1. Au service (pas st secret) de Madame (11)


    Datte: 01/04/2021, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... notre chambre. Nous l’avons soignée avec amour avant de la faire jouir encore avec l’aide des deux hommes de la maisonnée. Au matin, courbaturée, le corps encore endolori, elle nous quittait avec la promesse de revenir dès qu’elle le pourrait. Cela tient encore d’une promesse de politicienne, elle ne revint qu’une fois, c’était bien des années après. Quand à ma douce moitié et moi, nous nous sommes offert une chasse aux moins-que-rien. Nos cibles étaient connues, l’ancien ministre Jeanfoutre et son cabinet condamné pour fraude électorale, faux et usage de faux. Nous étions si mauvaises tireuses, que bien que touchés sévèrement, on dut les achever d’une balle dans la tête. Pour Colette, ce fut une mort bien trop douce aux vues des conneries de ces personnes envers le pays. Mon épouse en eut marre un jour, marre de « ses amis ». Avec elle, nous avons tout vendu et acheté une grande ile dans le Pacifique. On ne pouvait nous rejoindre que par bateau, comme pour nous joindre, aucun téléphone. Nous vivions près de Madame, nous étions libres d’agir comme bon nous semblait. Puis, Madame tomba gravement malade, elle avait à peine 50 ans. On fut obligé de quitter et vendre l’ile. Dans une demeure plus modeste, nous avons entouré ses derniers jours de ...
    ... tout notre amour. Nous aurions donné cher pour la voir guérir. C’est le jour de son enterrement que cette ancienne présidente vint nous voir, trop tard pour profiter des tendresses de Madame. Je prenais aussi de l’âge, un âge qui ne me permettait plus de vivre pleinement ma sexualité débridée. Avec mes compagnons, mes quatre amours, nous nous sommes retirés du monde. Je confiais mes quelques souvenirs, les plus délicieux, les plus jouissifs à Jeanne. Elle fit ce court récit que vous lisez peut-être. J’allais m’éteindre de toute manière. Il ne me restait que quelques semaines dans le meilleur des cas. Un matin, pourtant, Jeanne et Châu déboulèrent dans ma chambre avec une petite fiole. À l’agonie, je fus obligée de boire cet infect breuvage. En une journée, je retrouvais mes forces, mon désir, mes envies aussi. Paul, Jeanne, Roger et Châu en burent aussi. Depuis, cette demeure est le théâtre de douce et merveilleuse partie de jambes en l’air toujours sous le portrait de Madame mon épouse. Je ne vous donne pas l’adresse, ce n’est pas encore de votre époque, mais on vous attend, la porte est ouvert. À bientôt, on vous embrasse. P. S. Mon seul regret est que ce breuvage ne fut pas inventé dix ans plus tôt. À Madame, puissiez-vous reposer en paix. 
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