Du tac au tac 3
Datte: 05/04/2021,
Catégories:
Partouze / Groupe
... ses compliments ou aux marques physiques de son désir sexuel ? Est-ce possible ? Car le gaillard a de la prestance, un charme certain - Arrête de te torturer inutilement. Moi je t’aime et cela me suffit. - N’as-tu jamais eu l’idée qu’il pourrait être si simple de mettre fin à sa torture et éventuellement à la tienne. Son désir manifeste sous la ceinture te flattait nécessairement. Ne me dis pas que l’érection d’un homme devant ta nudité te laisse indifférente. Alors dans sa chambre, nue, sur son lit, culotte retirée, il aurait suffit de bien écarter les cuisses et de lui dire « Viens » pour qu’il se jette sur toi et te prenne. Vous auriez joui du moment, vous vous seriez envoyés en l’air une bonne fois et, délivrés de la tension par un rapport fougueux, vous auriez pu reprendre l’œuvre le cœur léger. - Paul, tu as raison, j’ai eu une idée proche, je l’avoue. Charles aussi et lui l’a énoncée. Mais cela s’est arrêté là ! Je l’ai menacé de ne plus venir s’il ne changeait pas de conversation ou s’il continuait à me toucher. - Voilà ! De peur de ne plus te voir à poil, il s’est assagi et a remis à plus tard. Mais le ver est dans le fruit. Tu as entendu la proposition sans fuir vraiment et l’idée fera son chemin lentement dans ton esprit jusqu’au jour où tu auras pitié. Je connais sa méthode et sa patience depuis longtemps. Tu succomberas. - Quelle conclusion tires-tu de ta longue expérience? Suis-je condamnée à coucher avec lui ? Souhaites-tu que je me délivre au plus vite de ...
... cette obsession fatale ? Alors, buvons encore une coupe et je me sacrifierai. Je me fous à poil et je lui crie: -Charles, baise-moi, qu’on en finisse d’avoir envie. Mon mari le demande - Ah ! Tu aimerais bien que je te pousse au crime, que ce soit moi qui te livre à ce don Juan. Sais-tu que, le premier pas franchi, il voudra obtenir toujours plus avant d’atteindre la satiété ? Alors, soit, demandons au champagne de nous étourdir assez et voyons ça, retrouvons, lui et moi, nos vieilles habitudes de partage. Tu l’appelleras et je t’offrirai à lui. - Ne me pousse pas à bout. Je ne suis pas un objet qu’on prête ou qu’on échange. Mais si tu me provoques encore, tu me perdras définitivement. J’ai besoin d’amour et de respect. Et puis zut, je vais m’asseoir. Le cd tourne, je suis debout, abandonné par ma cavalière vexée, les amoureux arrêtent de danser. Charles s’inquiète : - Qu’est-ce qui vous prend ? Il y a de l’eau dans le gaz ? Marie à l’air furieuse. Dis-moi si je me trompe. - Non, tu vois bien. Il y a du tirage. - C’est à cause de ma chérie ? Mais Marie ne doit pas être jalouse, qu’elle fasse comme moi. J’ai compris ce qui vous a unis Aude et toi. Et puis cela n’a été qu’une fois. Bon vous avez tiré un coup, cela vous a fait du bien. Tant mieux ! Votre attirance réciproque a réclamé un soulagement. La baise a calmé vos ardeurs, c’est fait, n’en parlons plus. Vois Aude maintenant. Elle n’avait jamais été aussi chatte et je crois que ce soir, chez moi, ce sera l’apothéose de notre ...