L'amant - Histoires de Sexe

L'amant

... endurance. — Tu sais que tu m’excites ?— Viens, prends-moi, s’il te plaît. Sinon, je vais te la mordre. Couchés sur le côté, son vit solidement maintenu entre mes doigts, nous allons l’un vers l’autre, mû par un réel désir de nous unir. Une légère douleur se fait sentir lorsque le nœud massif vainc mon sphincter, mais qu’importe. Après une courte pause, sa queue regagne du terrain. Ma jambe se crochète derrière la sienne, au cas où ma main cramponnée à sa fesse ne suffirait pas à l’attirer encore plus en moi. — Que j’en avais envie ! Viens, oui, viens comme ça. J’adore ! Depuis la première fois que je t’ai sucé, je te veux. L’épaisse hampe va toujours de l’avant, ne revenant que pour mieux s’élancer. Elle ne lâche jamais de terrain, s’enfonçant toujours davantage en dilatant remarquablement mon orifice. Ma croupe bondit vers son tortionnaire à chaque appel de son sexe pour encore mieux le sentir glisser dans mon rectum. Chaque mouvement propage de subtiles ondes de plaisir qui traversent mes reins pour remonter ma colonne vertébrale. Lorsqu’il est tout en moi, il s’immobilise le temps de me mettre à plat ventre, puis reprend ses ondulations. Je me cambre, serre les fesses pour mieux le sentir reculer, les relève lorsqu’il m’empale. Mon cul devient souple et s’habitue à son importante physionomie. Je suis maintenant assez chaud et l’invite à accélérer, à me malmener. Ce faisant, il me stimule par de petites phrases crues, pénétrant mon esprit autant que mon corps. Notre ...

... étreinte s’intensifie, il n’hésite pas à s’emballer pour revenir à un rythme plus conventionnel, se faisant presque désirer. Je l’appelle de tout mon être, en demande toujours plus, le plaisir monte en moi à force de stimuler ma prostate. Nous changeons régulièrement de position ; le lit est devenu presque un ring sur lequel nos corps s’adonnent à un délicieux combat. L’orgasme a raison de nous alors qu’il me posséde en levrette. Le sang bat à mes tempes. À force de sentir son pieu perforer mon ventre, je me contracte de plus en plus autour de lui, en quête de jouissance. Ses doigts rivés à mes hanches, je le sens devenir immense et incroyablement rigide pour un tel gabarit. Lorsque son nœud s’écrase aux portes de mon colon, je le sens distinctement gicler en moi. Une intense boule de chaleur remonte ma colonne pour exploser à l’intérieur de mon crâne. Spontanément, son éjaculation provoque la mienne, libérant mon ventre de toutes tensions. Lequel de nous jouit le plus ? Je ne saurais être catégorique, et encore moins objectif. Je jouis, abandonné de toute réflexion. Nous restons un long moment ainsi à savourer un tel instant. Sucer ce mec était déjà grandiose, comment allais-je faire maintenant pour lui résister ? Quel mec ! Il avait éjaculé si puissamment que je l’avais senti me remplir le ventre ! Quelle puissance titanesque ! Il nous faut un long moment avant que l’un de nous ose rompre le silence. — Je ne sais plus quel côté de toi j’apprécie le plus, dit-il enfin en retirant ...