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Deuxième journée
Datte: 09/04/2021, Catégories: fh, Collègues / Travail amour, Oral pénétratio, init,
Un rayon de soleil vint frapper le haut de mon visage, Camille venait à l’instant d’ouvrir le rideau de sa chambre. C’est alors, après les quelques secondes nécessaires pour reprendre mes esprits, que je réalisai ce qui c’était passé entre nous. La situation n’était pas simple en fait. Je ne savais que dire, que faire, je me demandais comment Camille réagirait après la nuit que nous avions passée ensemble. Je dois dire que l’attitude de Camille ce matin-là fut, pour moi tout du moins, des plus surprenantes. Elle vaquait à ses occupations matinales, faisant ce que je pense être son rituel du matin. Elle se promenait dans la pièce vêtue pour seul habit d’une petite culotte blanche et d’un t-shirt blanc aussi. Elle ramassa ses affaires, et me dit le plus naturellement du monde que le petit déjeuner était prêt. Un observateur venu de l’extérieur et ne sachant rien de ce qui venait de se passer la veille aurait conclu que nous sommes finalement un couple normal, établi depuis quelque temps. Mais il n’en était rien. Moi, maladroit à souhait et gêné pour des raisons qui se veulent obscures jusqu’à aujourd’hui je ne disais mot. J’essayais de percevoir les sentiments de Camille ; considérait-elle que ce qui venait de se passer entre nous était une aventure sans lendemain, ou le début d’une relation qui se prolongerait dans le temps. Je dois avouer qu’à ce moment-là je n’avais pas d’avis clair sur la question. Finalement, un peu troublé, je me levai échangeant quelques paroles des ...
... plus banales et nous déjeunâmes dans le silence. Ce silence je ne peux le qualifier de pesant, car sans parler chacun de nous essayait de comprendre ce qui venait de se passer, et dans le même temps nous étions heureux comme des enfants venant de réaliser un plaisir interdit. Je me souviens encore de ce petit déjeuner si rapide mais toutefois si étrange où Camille de ses yeux bleus me regardait avec ce petit sourire que j’aimais tant. Puis Camille se montra la plus courageuse de nous deux et fut la première à briser ce silence. Elle me demanda simplement de ne pas faire étalage au travail de ce qui venait de se passer et me demanda si je souhaitais garder notre relation secrète. Je lui proposais alors de partir au travail un bon quart d’heure avant elle afin de ne pas éveiller les soupçons. Elle fut d’accord et c’est ainsi que nous nous quittâmes, momentanément certes, car le travail allait nous rapprocher de nouveau. Cette journée de travail me parut longue car une question me taraudait l’esprit sans trouver de réponse. Le soir venu, que devrais-je faire ? Me fallait-il rentrer chez moi ou bien retourner chez Camille ? Camille n’avait fait aucune allusion sur ce qu’elle souhaitait. Peut-être était-ce pour voir mes sentiments, pour tester mon comportement ? En effet la question qui pouvait paraître banale à première vue n’était pas si simple. Je raisonnais ainsi : si je rentre chez moi (il le faudra car je dois changer de vêtements et faire d’autre tâches) elle risque de me ...