13 déclics pour une nouvelle vie (7)
Datte: 09/04/2021,
Catégories:
Transexuels
CHAPITRE 7 : déclics n°12 et 13 C’est donc quasiment un an jour pour jour après notre rencontre que j’ai quitté la maison de Christian, discrètement, alors qu’il était au travail. Emportant autant de garde-robes que possible, je m’évade dans la jungle parisienne. Mais où aller ? Je décide de retourner auprès de ma famille en province. En espérant qu’ils me soutiennent. Ils sont mon dernier espoir. J’utilise un peu de cash volé à Christian pour payer un billet de train et un taxi. Le regard des gens est pesant. Je ressemble bel et bien à une femme, mais une femme d’1m92, aux lèvres pulpeuses, aux seins volumineux et au fessier exagérément rebondi. Je ne laisse donc personne indifférent. Certains paraissent dégoûtés, les autres semblent vouloir me baiser. Mais il n’y a pas de juste milieu. Le chauffeur de taxi a même fait un crochet par un petit chemin en lisière de forêt pour m’imposer une fellation. Dégoutée, mais consciente qu’il pourrait me laisser seule au milieu de nulle part, j’accepte sans broncher. Je me sens même libre à l’idée d’avoir un rapport non planifié sur le web, le premier depuis ma rencontre avec Christian. Je l’invite donc à m’accompagner en dehors du véhicule, et à me culbuter à plat ventre sur le capot de sa voiture. Ce n’est pas un excellent baiseur, loin de là, mais j’ai joui. La jouissance de la liberté, peut-être. J’arrive chez mes parents. En plein jour, j’ai peur que les voisins me reconnaissent. Je cours jusqu’à la porte, et frappe. Mon père ...
... ouvre la porte, et j’entre sans même parler pour qu’il referme la porte derrière moi. « Qui êtes-vous madame ? Je n’attendais pas de visite. — Tu ne me reconnais pas, papa ? » Un long regard, droit dans les yeux, un silence glaçant, puis une réponse, enfin : « Arnaud ? Mais c’est impossible ? Qu’as-tu fait ? » Pas le temps de répondre. On sonne à la porte. Mon père me demande de me cacher dans le bureau, et ouvre la porte. C’est Stéphane, notre voisin et meilleur ami de mon père. Je le connais bien, son fils a un an de plus que moi et nous jouions ensemble quand nous étions enfants. Depuis ma cachette, je les entends : « Bonjour Louis, commence Stéphane. Comment vas-tu ? — Euh… bien, merci Stéph, mais je suis assez occupé là. — Occupé, tu m’étonnes, tu crois que je n’ai pas vu la bombe qui vient d’entrer chez toi ? — Il n’y a personne, tu dois faire erreur. — Arrête de me faire marcher. Je l’ai bien vue. D’habitude, on partage les plans cul. — Quels plans cul ? Il n’y a jamais eu de plan cul, voyons… — Ah ah ! Allez on est entre nous, la semaine dernière je t’ai laissé baiser Joséphine, ma collègue de bureau. Pas toute fraiche, je sais, mais c’est à ton tour de m’en fournir une. » Je n’en crois pas mes oreilles. Aucun doute possible. Mon père trompe ma mère, et régulièrement apparemment. Tout s’effondre pour moi qui venais chercher la stabilité familiale. Mais le pire était à venir. En effet, c’est à cet instant que mon père s’exclame : « Allez viens petite coquine, nous sommes ...