L'oxymore
Datte: 10/04/2021,
Catégories:
fh,
grp,
couplus,
extraoffre,
inconnu,
campagne,
amour,
volupté,
fsoumise,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
BDSM / Fétichisme
jeu,
aliments,
glaçon,
fouetfesse,
Nous sommes arrivés au gîte rural en fin d’après-midi. Un couple semblait nous y attendre. Bernard était un grand blond, chaleureux, tout sourire. Il a fallu qu’il m’embrasse en collant son bas-ventre contre le mien pour que je commence à comprendre. Pas permis d’être aussi gourde ! J’étais tellement furieuse que je l’ai laissé me faire les quatre bises, de plus en plus près de la commissure de mes lèvres. La fille, Caroline, était jolie. Pas plus que moi, mais avec ce soupçon de vulgarité qui plaît tant aux hommes. Elle avait les bras autour du cou de David et il aimait ça ! J’ai d’abord pensé qu’ils se connaissaient. Mais non, même pas. D’un bras faussement fraternel, Bernard entoura bientôt mes épaules pour me conduire vers un canapé de cuir, à cinq ou six mètres de la cheminée. Assis tout contre moi, il me palpait la cuisse en me parlant alors que sa femme faisait du charme à David. Et ce dadais était aux anges. C’était donc ça, son idée ! Il avait été question de passer le week-end à la campagne. Il m’avait mis une annonce sous les yeux :Gîte rural. 4 chambres. Grande cuisine commune. Suivait naturellement un numéro de téléphone(préf. h. repas). — Je les appelle, Sylvie ?— Si tu y tiens. Il n’avait pas branché le haut-parleur. —Oui, pour le prochain week-end. Pas d’enfants, non… Oh, vous savez, après deux ans de vie commune ! Parfait, merci. Eh bien voilà, la question devait être : "Pour un week-end en amoureux avec votre femme ?" Deux ans de vie commune ! Il rajoutait ...
... plus de six mois, l’abruti. Il m’avait draguée sur les bancs de la fac de droit, en dernière année. J’étais épouvantablement frigide. Un lycéen boutonneux m’avait baisée à la va-vite quelques années auparavant. J’avais eu un peu mal et aucun plaisir. Avec deux ou trois autres, plus tard, ratage complet. Je n’insistais même plus quand David est arrivé, Zorro doux et fort, gentil, patient. Attentif. Maîtrisant son éjaculation, lui. Endurant. Mains câlines, lèvres voraces, langue fouineuse. Bien qu’il m’ait dit qu’aucune fille n’était longtemps frigide avec lui, j’en suis devenue amoureuse. Je ne dis pas "tombée amoureuse" comme je n’aurais pas dit "tombée enceinte". Je lui aurais même donné tous les enfants qu’il aurait voulus, comme on dit dans les romans. Mais avant ce vendredi après-midi. Parce que j’allais me faire sauter par un inconnu, pendant que monsieur se farcirait la fille. Jalouse, moi ? Pas si bête ! Enfin si, évidemment. Mais curieuse aussi : allais-je jouir ? Ma frigidité était-elle guérie ? Parce que si oui, ça changeait bien des choses après tout. — Ma chérie, lui a dit soudain Bernard, si tu montrais les chambres à notre ami David, afin de le faire choisir ? Prétendait-il se jeter sur moi ? Il allait vite en besogne, et je n’étais quand même pas disposée à me laisser faire. Il était question de se dévergonder, certes, mais enfin il fallait y mettre un peu les formes. Et ces deux-là, qu’allaient-ils fricoter, là-haut ? En réalité, Bernard voulait seulement me ...