1. Broadway !


    Datte: 10/04/2021, Catégories: fh, grossexe, train, amour, hdomine, cérébral, revede, Oral humour,

    ... l’ai enfoncé dans ma bouche. Il haletait à grand bruit, je trouvais que ça manquait d’élégance, mais j’ai fait mine de ne rien remarquer tout en m’efforçant de m’appliquer. Il a posé ses mains sur ma tête pour m’imprimer son rythme. À un moment, il m’a dit des mots d’amour dans une prose absolument délicieuse : — Tu es une bonne petite suceuse toi, je vais bien te baiser après, tu vas voir ! J’étais au paradis ! J’en avais même oublié mes peurs ! Il a dû le sentir parce que c’est là qu’il s’est libéré de mon étreinte buccale, il m’a déshabillée lentement tandis que j’écumais et que je tremblais. Il s’est écarté de moi pour me regarder. J’avais un peu honte d’être nue. J’ai tenté de mettre mes mains devant mes seins, il me l’a immédiatement interdit avant d’ajouter : — Tiens-toi droite, écarte les cuisses… J’ai obtempéré. J’ai senti le rouge me monter aux joues, puis mon sexe gonfler et éclore sous son regard inquisiteur, ses mains exploratrices, enfin je me suis sentie ruisselante, au bord du cri. — Tourne-toi, a-t-il ajouté finalement, la voix rauque. Tourne-toi, que je te fasse bouffer l’oreiller, que je baise ton joli petit cul de salope… Sa main m’a saisi par les cheveux, m’a enfoncé la tête dans l’oreiller, comme ainsi ordonné. Fascinée par sa volonté toute bandée, si dure en moi, jusqu’au fond, mmmh… là… bien au fond, j’ai obtempéré avec cette lenteur, presque figée, es-soufflée, caractéristique de l’imminence orgasmique. Cuisses écartées, fesses bien relevées, ...
    ... cambrure à la rupture. Un murmure, un souffle ému, ténu : — Oui…— Oui qui ?— Oui… Monsieur… J’ai eu un peu mal comme si c’était la toute première fois, ma bouche a inventé des grimaces nouvelles pour mes lèvres qu’il a embrassées encore et encore, avant de me baiser encore et encore. Cette nuit-là il m’a faite sienne, il m’a faite chienne. Je me sentais un peu amoureuse tout compte fait. Terminus ! Le train entre en gare et me délivre de cette si longue attente et de mes troublants souvenirs. L’heure est tardive. Une voix venue de l’espace nous présente des excuses pour ce retard, et nous invite à une collation de consolation pour nous remettre sur pieds. J’aperçois Roméo sur le quai, la bouille un peu ensommeillée, comme nous tous en fait ; il me fait de grands signes de la main, qui ne passent pas inaperçus, une vraie chorégraphie ! Il me fout un peu la honte quand même… Il semblerait que de voir Roméo m’attendre sur ce quai de gare, au milieu de la nuit, touche le cœur des voyageurs qui s’émerveillent et me traitent de « petite veinarde », sourire aux lèvres. Radieuse je salue donc moi aussi Roméo en moulinant des bras, et déclame solennelle à toute la rame et à ses passagers ici présents que « Je cède ma collation SNCF pour m’enfuir illico avec le beau brun, là, sur le quai ! » Clap Clap Clap ! Acclamations ! Ovation générale ! Impossible de savoir si c’est pour saluer mon élan romantique ou pour ma part croissant-café-sncf ? Qu’importe, au final, moi je profite de ma minute de ...