Recrutement - Histoires de Sexe

Recrutement

... juste que tu avais meilleur goût en matière de mâle.— Tu veux qu’on parle de tes choix en matière de compagne ? Il y a des traces de magie du Chaos sur ton aura. Tu as encore fait des cochonneries avec la messagère de ce magicien cinglé, hum ?— Ben, elle avait encore une forme vraiment bandante, j’avais rien fait avec une fille depuis des jours et elle était consentante…— Normal, c’est un foutu succube, Korim ! Ils ne sont pas comme les dryades ou les nymphes, qui font partie de l’équilibre du monde. Ils viennent d’une autre réalité. Ils sont non-naturels. Tu dois te méfier de ces créatures. Et s’il t’avait complètement vidée de ta force de vie ?— Tarfan l’aurait puni, répondit avec sérieux le mercenaire. Il aurait même pu le détruire. Il connaît des sorts pour ça. Il aurait été vraiment idiot d’agir ainsi par simple gourmandise. Et puis, je trouve que me faire siphonner un peu d’énergie en échange d’une bonne baise, c’est équitable. Une putain prend ton or, un succube un peu de vie. Découragée, la druidesses s’écarta du combattant et lui tourna le dos. Korim réalisa qu’il venait de dire une grosse connerie, mais sans comprendre quoi. Elle se retourna soudain et lui balança un puissant coup de poing sur l’épaule. — Aïe ! dit la druidesse et se secouant les doigts. J’oubliais que tu portes toujours cette cotte de mailles silencieuse sous tes habits.— Hé, inutile de devenir violente. Je crois comprendre. Tu t’inquiètes pour moi. Mais je suis assez grand pour prendre mes ...

... propres décisions, Saphir. Je suis prudent.— Bien sûr que je m’inquiète. Tu as beau être un des meilleurs escrimeurs connus, ta prudence disparaît dès que tu as l’occasion de fourrer ta queue quelque part. Alors dans ces cas-là, redouble de méfiance, d’accord ?— Ouaip.— Parfait. Enfin, tu vas avoir une semaine pour te faire pardonner.— Heum, non, répondit Korim, mal à l’aise. Je reste pour la nuit, mais je dois reprendre la route à l’aube.— Quoi ? s’écria la druidesse, choquée. Mais… tu restes toujours une semaine ici au printemps.— J’ai accepté un autre contrat. De Tarfan. C’est pour ça que Kaani est venue me voir. Et… c’est aussi pour ça que je suis ici. Je dois recruter…— Non, coupa Saphiranna. Je sais ce que tu vas me demander. Je déteste ce vieux fou, adepte de magie sombre. Tu peux passer ta nuit dans ma demeure, mais ne compte pas sur moi pour t’accompagner dans une de tes aventures foireuses. C’est compris ?— Ouais-ouais, répondit le guerrier, dépité.— Parfait. Bon, je ne sais pas pour toi, mais je meurs de faim. Il est grand temps de prendre un bon repas. Et tu devrais aller te laver à la rivière. Tu empestes le cheval et la poussière. La druidesse prit un petit sifflet doré suspendu à son poignet et souffla légèrement. Un instant après, Odok déboula alors dans le cercle, apportant à sa maîtresse une légère robe verte et des sandales de cuir. Korim la regarda se vêtir avec un pincement de regret. Cela fait, elle le prit par la main pour le guider vers sa maison, le troll ...