1. Première rencontre avec Carmen


    Datte: 15/04/2021, Catégories: fh, fplusag, voisins, nympho, grosseins, lunettes, hsoumis, fdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme strip, BDSM / Fétichisme massage, entreseins, nopéné, jeu, init, confession, inithf,

    ... réussi à me la faire oublier. » avais-je pensé. Mais je n’ai osé lui répondre, trop occupé à fixer mes pantoufles démesurées et à rougir de honte. Elle était sûre d’elle, mais son envie de complicité la rendait familière et indiscrète. C’était trop d’un coup, trop contrasté avec ce qu’elle avait été jusqu’à présent. Je m’en voulais de ne pas l’avoir interrompue plus tôt. En même temps, cela faisait presque vingt minutes qu’elle parlait sans me laisser en placer une, passant du coq à l’âne en me racontant tous les moindres détails de sa vie. — Madame P., cela fait presque vingt min…— Cesse donc de m’appeler « Madame P. », tu veux bien ? Appelle-moi Carmen. Ce n’est pas par coquetterie ; je ne t’appelle pas « Monsieur R. », à ce que je sache… Et pourquoi tu fais cette tête ? Ça te gêne, que je t’aie entendu t’envoyer en l’air ?— Oui… enfin, c’est pas ça, mais… J’avais timidement répondu, tout en m’essuyant la lèvre inférieure du revers de la main, avant de poser mon récipient vide sur la table basse. Je me souviens n’avoir désiré qu’une seule chose : rentrer chez moi. Chez mes parents, mon vrai chez moi. Loin d’ici, de ce salon et ce canapé. Je ne savais pas quoi ajouter ni comment réagir. Le pire, c’est que je ne m’imaginais pas être l’objet d’un quelconque dévolu. Je n’y avais vu aucune malice de sa part. Je m’étais juste dit :« En fait, cette pauvre femme est complètement cinglée. Casse-toi de là avant qu’elle ne se mette à chialer ou je ne sais quoi. » Carmen emporta mon ...
    ... verre dans la cuisine, puis revint aussitôt pour s’installer cette fois-ci sur le fauteuil, face à moi, les jambes élégamment croisées. Mes yeux se levèrent et je remarquai le vernis bleu nuit de ses ongles, assorti à sa grosse broche laquée et serpentiforme, pendant que ses doigts s’impatientaient en battant en rythme l’accoudoir de cuir et de bois… Leur gamme saccadée résonnait dans le salon. — À ton avis, ce sont des vrais ? Brisant le silence, elle s’était légèrement cambrée et ses épaules redressées en arrière faisaient s’écraser sa poitrine contre son chemisier. L’écart entre les boutons ainsi créé laissait apparaître la dentelle de son soutien-gorge. J’avais fixé les deux énormes bosses plusieurs secondes avant de nerveusement détourner le regard. — Alors ? Tu en dis quoi ? Elle réajustait les bracelets à ses poignets. Je jure que sur le coup, naïvement, je ne savais pas si elle faisait référence à ses seins, ses ongles ou ses plantes vertes. Je m’étais contenté de bêtement hausser les épaules, l’esprit trop occupé à trouver un moyen de sortir d’ici. L’idée de me lever et partir en courant m’est même apparue comme une éventualité. C’est sans doute ce que je regrette le plus, maintenant, avec du recul : d’avoir agi de la sorte et non, plus fougueusement. Mais je n’étais pas si sûr de moi, à l’époque. À ce moment précis, j’étais même totalement tétanisé, ayant finalement deviné ce dans quoi j’étais tombé. Elle se leva, rigide, passa rapidement devant moi sans me regarder. ...
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