Première rencontre avec Carmen - Histoires de Sexe

Première rencontre avec Carmen

... raison de te faire venir ici… Et pour ne pas te mentir, cela faisait des semaines que je cherchais une excuse qui tienne un tant soit peu la route, tu comprends ? Bref… Quoi qu’il en soit, là, dans l’immédiat, on n’a plus vraiment cinquante alternatives… Alors, écoute-moi bien… Soit tu veux que je remette ma chemise ; auquel cas, tu me la rends. Soit au contraire, tu désires en voir davantage ; et à ce moment-là, toi, tu enlèves ton tee-shirt. C’est comme ça, donnant-donnant. Pour me convaincre, elle glissa ses avant-bras sous sa poitrine et lui donna encore plus de volume, en la soulevant. Je décidai alors, en guise de réponse, de jeter son haut de côté et de me focaliser uniquement sur son buste sans cligner des yeux. J’avais la gorge sèche et aucun son ne pouvait sortir de ma bouche, béatement entrouverte. Carmen reprit quant à elle d’une voix fluette, marquant de courtes pauses, tout en laissant tomber, une à une, les bretelles le long de ses bras. D’une délicate flexion du coude, elle laissa se dissimuler une main entre ses omoplates. — Tu sais ? Ce qui me plaît le plus, dans l’idée de me faire un jeune de ton âge, c’est de me dire que tout ce que je vais te faire, non seulement ce sera la première fois qu’on te le fera, mais ce sera surtout la seule fois de ta vie à venir qu’on te le fera aussi bien. Et du coup, j’ai la certitude que tu te souviendras de moi jusqu’à ton lit de mort… Même lorsque tu seras entouré de ta future femme et de tes enfants à naître, les ...

... souvenirs indélébiles laissés par toutes les saloperies que je t’aurai faites ne cesseront de venir te hanter… Je vais tellement bien prendre soin de toi, que lorsque j’en aurai vraiment fini, tu vas peiner à prononcer un autre prénom que le mien pendant des années, crois-moi… À l’instant où je t’ai croisé, je me suis dit qu’il fallait que je t’épingle… J’avais un peu peur que tu ne t’imagines trop jeune et inexpérimenté pour éventuellement m’intéresser… Cependant, mon coquin… Dès lors que je t’ai entendu faire grimper ta copine aux rideaux, je me suis dit que tu l’étais assez pour succomber à ces deux bons gros et irréfutables arguments… Attention… Boum ! Le soutien-gorge tomba. Avec fierté, elle arborait la plus belle paire de toute la création. De ses tétons pointus et durcis, jusqu’à l’ombre propagée sur sa cage thoracique, en passant par les deux grains de beauté qui se terraient à l’orée de son sein gauche, chaque millimètre carré de peau fut minutieusement scruté par mon œil hagard. Sa poitrine paraissait ferme, douce et semblait appartenir à quelqu’un de vingt ans de moins. Une bouffée de chaleur me fit transpirer. Je ne bougeais pas d’un pouce, mon envie de fuir madame P. ayant pourtant fait place à l’envie de me jeter sur Carmen sans que je ne me rende vraiment compte du changement. Elle me laissa généreusement le temps de la contempler, tenant la pause telle une voluptueuse pin-up. Soumis à une étrange métamorphose, je percevais maintenant son chignon strict et ses ...