Circonstances particulières
Datte: 15/04/2021,
Catégories:
fh,
Inceste / Tabou
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
Oral
mélo,
consoler,
C’est l’automne, les feuilles commencent à tomber sous une bruine frisquette. L’été a passé trop vite pour Léa. Tout s’est soudain accéléré. Elle s’était toujours occupée de son père, délaissant sa propre vie pour lui offrir un soutien quotidien. Elle lui devait bien ça, à lui qui s’était occupé d’elle toute petite alors que sa mère, divorcée, pensait plus à sa vie qu’à son unique fille. Ce n’était pas une corvée, elle adorait son père. Et surtout, elle ne supportait pas de vivre seule dans un appartement en ville, lorsqu’elle pouvait partager la maison de son enfance et combler ainsi la solitude de ses nuits. Depuis toute petite, elle est effectivement sujette à des crises d’angoisse lorsqu’elle se sait totalement seule quelque part. Au début de l’été, son père était devenu gravement malade, plus qu’avant, au point d’en venir aux grands mots qu’on ne souhaite pas entendre. Léa aurait voulu se boucher les oreilles comme une petite fille le jour où elle a appris qu’il allait mourir, très bientôt. Léa n’a pas eu le temps de s’y habituer et du haut de ses 31 ans, elle a ravalé ses larmes pour s’occuper de lui du mieux qu’elle pouvait, en pensant le moins possible à ce qui se passerait après. Début octobre, en ce jour de funérailles, elle vient tout juste d’assister à l’enterrement de celui qu’elle a aimé et protégé pendant de longues années. Au cimetière, il y avait étonnamment beaucoup de monde, qu’elle n’avait pas souvent vu ces dernières années. Pourquoi les gens se ...
... rappellent-ils uniquement des autres lorsqu’ils sont morts ? Il fait froid et Léa est emmitouflée dans son long manteau un peu informe, un chapeau noir couvre ses cheveux qu’on devine d’un roux discret. L’atmosphère est pesante, tous défilent devant elle pour lui présenter des condoléances mornes avant de repartir vers leurs vies. Mais elle, qu’est-ce qui l’attend ? Quelle sera sa vie maintenant qu’elle est seule au monde ou presque ? Sa mère ne s’est même pas déplacée pour les circonstances. Bertrand, son cousin germain, s’approche en dernier. Il a pu constater combien Léa semble seule. Lui et Léa n’ont jamais été très proches, tout au plus ils se sont rencontrés dans quelques réunions familiales. Il lui demande doucement si elle a besoin de quelque chose. Elle lève ses grands yeux noisette vers les siens, lui renvoyant une impression de vide immense, mêlé d’une peur irraisonnée. Pourquoi maintenant, pourquoi devant ce cousin presque inconnu, elle n’en sait rien. Toujours est-il qu’elle fond en sanglots déchirants et que Bertrand ne peut faire autrement que de la soutenir sur une épaule accueillante. Plusieurs minutes plus tard, Léa se ressaisit un peu et s’excuse avec un faible sourire d’avoir trempé son chandail de laine. Bertrand va partir après quelques paroles de réconfort supplémentaires, mais elle le retient en serrant son bras très fort. — Je sais que c’est ridicule, mais je ne pourrai jamais dormir, seule dans la maison. Tu pourrais venir dans la chambre d’amis ? Oh, ...