Gloria ou Mathilde
Datte: 15/04/2021,
Catégories:
fh,
extracon,
Collègues / Travail
jalousie,
dispute,
pénétratio,
confession,
filmx,
lieuxpubl,
... pénétration. Elle souffle fort, prononce des mots que je n’entends pas, se cambre davantage. C’est une scène de baise, tendre, longue. Elle tourne son buste et son visage vers lui. Elle veut être embrassée. Il se penche vers elle sans cesser ses mouvements et leurs langues se lient, suaves et agitées. Les mouvements s’accélèrent. Mathilde simule un orgasme fulgurant pendant que lui râle comme quelqu’un qui éjacule. Il se fige, le bassin tendu vers le haut, comme s’il lui inondait la chatte. C’est somptueux. C’est réaliste. J’entends « Coupez ! » et je vois au visage éclairé du réalisateur que la prise est bonne, que les comédiens ont donné ce qu’il attendait. Tout le monde semble ravi. Hector se retourne. Son sexe est encore gonflé, comme s’il venait de bander et que ça redescend tout doucement. Mathilde se redresse et une assistante lui tend la robe. Elle est rouge pivoine, montre un sourire béat, un air satisfait. L’assistante lui tend une serviette. Mathilde s’en saisit et s’essuie entre les cuisses. Cette vision est anachronique. Quelque chose cloche. Elle s’essuie parce qu’elle mouillait pendant cette scène, ou c’est pire que ça ? Je reste scotché devant cette effervescence du plateau juste après la prise. Les caméras se mettent en mouvement en même temps que les techniciens qui changent tout le matériel d’endroit. Je suis le flux, docile. Gloria a passé un peignoir bleu nuit et se dirige elle aussi vers la pièce suivante dont un mur a été démonté pour ouvrir un espace ...
... suffisant. C’est une salle de bain à l’ancienne, une pièce dépouillée avec en son centre une lourde baignoire en fonte et ses robinets argentés. Un miroir pigmenté et usé au-dessus d’un meuble de bois massif, quelques tapis, le tout éclairé subtilement d’une lumière jaunasse. Une caméra est située en suspension au droit du lavabo. Une se positionne en bout de la baignoire, une autre est juste devant moi. Je me déplace légèrement. Les maquilleuses s’affairent sur Mathilde. Je ne vois plus Hector. Les maquilleuses et techniciens s’éloignent sur ordre de l’assistant du réalisateur et le silence se fait presque immédiatement. Mathilde quitte son peignoir, qu’elle pose sur un tabouret. Une sirène, puis « Moteur ! » Mathilde se prélasse dans son bain. La caméra en suspension se déplace lentement, les deux autres tournent également. Le réalisateur est assis sur un tabouret, observe la scène, fait quelques gestes à ses assistants. Puis elle se lève, le corps plein de mousse. Mon Dieu, qu’elle est belle ! Elle attire la lumière. Elle attrape le peignoir et le passe avant de se diriger vers le miroir. Elle s’essuie les cheveux à l’aide d’une petite serviette qu’elle pose ensuite sur le meuble. Il n’y a pas un bruit sur le plateau. Mathilde se regarde dans le miroir défraîchi. Elle semble pensive, se tire les cheveux en arrière, se regarde à nouveau. On entend une porte qui couine. Mathilde se retourne. Hector entre sur le plateau. Ils semblent l’un et l’autre surpris de ressentir une ...