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Autoroute aventureuse
Datte: 16/04/2021, Catégories: hh, toilettes, hdanus, init, Gay
... Tout en marchant, je repère deux voitures en stationnement, dont une qui sent à plein nez le représentant de commercem’as-tu-vu et sûr de lui. Une silhouette d’homme se dessine sur la blancheur des urinoirs. Plutôt grand et soigné, c’est pile le genre de mec que j’espérais. Impossible d’imaginer ce gars en train de se faire sucer, il fait trop sérieux, trop propre sur lui. C’est justement ce qui me plaît. J’imagine un scénario torride avec le mec dans son costume trois-pièces. En plus, son attitude me pousse sérieusement à gamberger. Le présumé représentant ne cesse d’observer la porte d’entrée. Peut-être veut-il se retrouver seul avec moi ? Après avoir longuement hésité, je me lance et mes pas me mènent tout près de lui à deux urinoirs de distance. Cette situation est très banale, mais je remarque tout de suite des mouvements suspects. Son bras droit s’agite lentement. Ma tête se tourne vers lui et je vois sa paluche qui passe et repasse sur une bite tendue à la verticale comme un pieu. Je n’ai jamais vu un membre aussi épais. Je suis fasciné par cette colonne de chair. Mes yeux quittent à regret ce délicieux spectacle pour glisser vers ses couilles que je devine cachées dans son pantalon impeccable et repassé de frais. Des poils noirs débordent en nombre de sa braguette. La tension est palpable dans la pièce. Dans ses odeurs alcalines de pissotière, des effluves d’after-shave surnagent de manière entêtante. Il a dû se renverser la bouteille de parfum sur les vêtements. ...
... C’est plutôt agréable comme contraste. Des notes d’algues, d’humus et de citron réveillent mes narines et m’attirent comme un aimant. Nos regards se croisent. Je ne sais pas ce qui me passe par la tête, mais je fais un signe en direction des toilettes handicapés. Comme par défi. Cap ou pas cap ? C’est la première fois que je propose à un homme de s’enfermer avec moi dans une pièce à l’abri des regards. Décidément mon cerveau a abdiqué, ma queue a pris le pouvoir. Plutôt fébrile, mon représentant de commerce entrouvre la porte et disparaît dans le compartiment d’à côté. Je suis pétrifié ! Tout mon corps est pétrifié. Les secondes défilent. Ma bouche s’assèche. Je peux encore faire marche arrière. Après, ce sera trop tard. Je suis comme un lapin bloqué par les phares d’une voiture. Aller à gauche, aller à droite ? Aucun son, aucun mouvement ne vient des toilettes d’à côté. Dehors, personne. Peut-être ai-je tout rêvé ? C’est allé tellement vite. Je veux m’assurer que tout cela n’est pas le fruit de mon imagination et pousse la porte pour voir. Bien ou mal m’en a pris, je tombe nez à nez avec le gourdin du mec. Il est toujours aussi raide. Là, c’est un peu tard pour m’échapper. La tentation est trop forte. Personne ne pourrait résister à l’envie de toucher cette pine. Surtout pas moi. Au contraire, je referme vite la porte derrière moi, m’avance vers mon compagnon de jeu. Il toussote comme pour masquer sa gêne. Ma main s’approche de cette terre promise centimètre par centimètre et va ...