Une belle rencontre
Datte: 19/04/2021,
Catégories:
hh,
hbi,
amour,
Oral
hdanus,
hsodo,
init,
... se rapprocher, même un peu, mais ma tête est en panique et j’ai une boule au ventre comme si j’étais un adolescent qui va toucher pour la première fois la main de sa conquête ! Petit à petit, son image se transforme : d’ami, il devient désir. Seuls la peur et l’interdit m’empêchent de bouger. Il casse alors ce silence : — De chez moi, on a une vue magnifique. J’habite au dixième étage ; cela te tente de voir ça ? Je pourrais aussi te montrer un peu mon travail si cela te tente. La pression monte d’un cran : il m’invite chez lui ! Je ne sais pas combien de temps je mets à répondre, mais cela me paraît très long. — J’aimerais beaucoup voir ton travail. Il se lève, me pose la main sur l’épaule et me demande de l’attendre. Mine de rien, il m’a touché ; ce n’était qu’une main sur l’épaule mais en fait c’était beaucoup plus. En tout cas, cela m’a électrisé. Je me rends compte que je brûle autant de désir que je fais dans mon froc ! — C’est bon, on peut y allez. Tu verras, ce n’est vraiment pas loin. Nous marchons l’un à côté de l’autre, lentement ; nos corps sont assez proches pour se toucher mais ne se touchent pas, tout juste se frôlent à chaque mouvement de balancier de ma main. J’espère un contact, une explosion. On s’arrête alors devant la porte d’un immeuble moderne comme il y en a des tas dans le quartier, genre barre mais clean. Nous entrons et nous dirigeons vers l’ascenseur. Il n’est pas là, et le temps qu’il arrive semble se dilater et durer douze fois plus longtemps, ...
... comme si monter dans cet ascenseur allait être le basculement. Il arrive enfin. Les portes s’ouvrent ; il entre, je le suis. Il se retourne pour pouvoir appuyer sur le bouton. L’ascenseur est petit ; il s’approche, appuie pour monter au dixième, me regarde. Je sens le désir en lui, je suis tétanisé. Il s’approche, s’approche… Les portes s’ouvrent. Je sors, le laisse passer, le suis ; il s’arrête devant une porte, sa porte, l’ouvre, entre… Je suis bloqué là. Il se retourne, me tend la main. Je la prends. Il m’entraîne lentement et referme la porte. Je suis chez lui. Il me lâche la main. — Mets-toi à l’aise, j’arrive. Tu veux une bière ? Un verre de vin blanc ?— Un verre de blanc, s’il te plaît ; je crois que j’en ai besoin ! Je suis donc dans son salon. Ses murs sont tapissés de photos de courses de bagnoles ou de motos ; les photos ne sont pas mal, d’ailleurs. Je m’approche de sa baie vitrée ; il ne m’avait pas menti : la vue est incroyable, je suis subjugué ! À tel point que je ne l’ai pas entendu revenir, ni se placer derrière moi. Je ne me rends compte de sa présence qu’au moment où ses mains se posent sur mes épaules. Son contact me tétanise. Je ne peux plus bouger, pris en sandwich entre une vue magnifique et cet homme avec qui je me découvre autrement. Ses mains descendent lentement le long de mes bras, basculent sur mon ventre, remontent sensiblement sous mon tee-shirt à la recherche de mon torse. Quelle sensation d’entrer enfin en contact avec sa peau ! Il redescend ...