Bad day
Datte: 20/04/2021,
Catégories:
fh,
médical,
bizarre,
hotel,
fdomine,
Oral
pénétratio,
attache,
humour,
policier,
... son arme dans sa ceinture sous son chemisier. Je m’extrais avec peine de la voiture. — Et on va où ?— Dans ma chambre, à l’hôtel. J’ai quelques affaires à prendre.— Non, je voulais dire : on décolle pour quelle destination ?— Je sais pas, t’as une préférence ?— Non… mais j’ai toujours rêvé de connaître la Nouvelle-Zélande.— Alors va pour Wellington. Je ne connais pas non plus. On fera les touristes. Je suis impressionné par sa capacité à me citer du tac au tac la capitale de la Nouvelle-Zélande… Pendant qu’on traverse aussi rapidement que je le peux le hall de l’hôtel grand luxe sous les yeux ravis des pigeons de la réception, ma belle compagne pianote à toute allure sur son téléphone. Et quand nous sortons de l’ascenseur, au neuvième étage, elle m’annonce : — Il y a un vol demain matin pour Sydney. Il reste des places. De là-bas nous aviserons. Qu’en dis-tu ? Je ne me voyais pas quitter le pays aussi vite. Mais après tout… J’acquiesce en souriant. Avec une clé magnétique, elle ouvre la porte d’une immense piaule fastueuse. Je contemple la déco avec respect pendant qu’elle pose son flingue, son portable, ses clés, sur une commode à côté d’un autre revolver. — Déshabille-toi, je vais regarder tes blessures. *** Quelques soins et une bonne séance de baise (un peu douloureuse quand même) plus tard, je me traîne jusqu’à la salle de bains en avisant avec envie la gigantesque baignoire. Derrière moi, Johanna comate sur le plumard XXL. — Ouaouh ! C’était génial ! J’ai jamais ...
... ressenti ça !— Et encore, entre mon bras dans le plâtre et mon bide tout défoncé, j’étais vraiment pas à fond… Ça t’ennuie si je prends un bain ? Elle se lève péniblement. — Non, tu as raison, autant que tu m’attendes ici.— Tu vas où ?— Te chercher un passeport et des papiers d’identité.— Ce n’est pas dangereux ?— Je ne serai pas sans défense, rigole-t-elle en saisissant son arme. C’est assez curieux de la voir ainsi, à poil avec ses courbes enchanteresses et son flingue énorme. Elle s’éloigne jusqu’à un coffre-fort planqué dans un mur, qu’elle ouvre en tapotant un code, et en sort plusieurs liasses de billets de cinq cents balles. — Je ne devrais pas être absente très longtemps, m’explique-t-elle depuis la douche pendant que je me glisse dans la baignoire. D’ici là, n’ouvre à personne, ne réponds pas au téléphone, n’utilise pas ton portable… *** C’est la température de l’eau qui me réveille. Il fait nuit noire. Il doit être au moins vingt-trois heures. Ça fait bien cinq heures que Johanna est partie et elle n’est apparemment toujours pas rentrée. Je me sèche et me rhabille rapidement. Son absence doit-elle m’inquiéter ? Je décide que non et zone encore un peu devant l’écran 3D de la suite. La sonnerie du visiophone me sort bientôt de ma torpeur ; ma nouvelle copine m’a enjoint de ne pas répondre, mais j’hésite ; elle avait assuré rentrer rapidement. Je finis par accepter la communication. L’image que j’aperçois n’est pas de bon augure : un type en costar et lunettes noirs avec une ...