Bad day
Datte: 20/04/2021,
Catégories:
fh,
médical,
bizarre,
hotel,
fdomine,
Oral
pénétratio,
attache,
humour,
policier,
... chou. Elle aurait dû foutre un panneau « do not disturb : traitement en cours ». Elle se redresse complètement et se retourne. En fait d’un toubib en belle blouse blanche, c’est un pauvre type en marcel noir et en jeans qui rentre d’un pas décidé. De grosses lunettes à la Top Gun cachent ses yeux. Je recommence à flipper en l’apercevant. — Vous n’avez rien à faire ici, monsieur ! déclare fermement mon infirmière en lâchant ma queue et en se tournant vers l’inconnu. Veuillez sortir.— Toi, ta gueule ! lui répond le lascar. Et en un éclair, il sort un gros flingue, le pointe sur l’infirmière et tire. Blam ! Blam ! Deux détonations. La jolie blonde se prend les deux balles en pleine poitrine. C’est con, elle avait de beaux seins. Et elle s’écroule en arrière sur mon plumard. Dire que je flippe grave est un euphémisme. — T’as essayé de nous baiser ! m’informe l’assassin. Fais ta prière.— Euh… attends, bafouillé-je en essayant de repousser le corps de la jeune femme. Attends, on peut peut-être s’arranger… Tiens, c’est curieux, y a pas une goutte de sang sur mon drap, ni sur mon corps. — Laisse tomber tes boniments ! T’aurais jamais dû t’attaquer à une organisation comme la nôtre. Et maintenant, t’es mort ! Il lève le flingue vers ma tête. Je me crispe et ferme les yeux. — Je vous ai demandé de sortir, monsieur ! Je remonte les paupières. C’est l’infirmière qui se relève bravement. Sa voix n’est plus qu’un vague murmure électronique qui semble sortir de son bide. Putain, c’est un ...
... robot ! Le connard qui me braque est aussi déstabilisé que moi et la regarde avec étonnement. J’en profite pour repousser vivement sa main, de mon bras valide, et détourner le flingue. Dans un réflexe, il balance une dizaine de bastos qui vont éclater le mur derrière moi en me faisant tomber dessus des kilos de plâtre. Mais je tiens bon, malgré les éclats qui volent. — Monsieur, je me vois dans l’obligation d’insister, relance courageusement la greluche synthétique. Le type se recule, récupérant le contrôle de son arme. Mais il n’a pas le temps de s’en resservir : le robot s’énerve soudain et se jette presque sur le gus, qui se met à se contracter curieusement avant de s’écrouler. Je soupire de soulagement. — Il est mort ?— Non, m’informe la voix artificielle, il est juste en état de cataplexie. L’infirmière se tourne vers moi avec ses deux gros trous dans le bide. Son buste n’est plus franchement aligné avec le bas de son corps, ses bras sont agités de convulsions, ses yeux tournent dans toutes les directions et ses lèvres bougent comme si elle parlait, alors qu’elle ne parle pas. Elle est nettement moins belle que tout à l’heure, en fait. — Mais reprenons, monsieur Shank, me propose-t-elle.— Mais oui, bien sûr ! C’est mon rêve, de me taper un robot à moitié cramé… Je sais pas si elle comprend encore grand-chose, en fait. Elle s’approche tout de même de moi et cherche visiblement à attraper de nouveau ma queue, pourtant redevenue redoutablement molle. Mais elle fait n’importe ...