De chaudes études - 5
Datte: 21/04/2021,
Catégories:
fh,
hplusag,
jeunes,
copains,
profélève,
laid(e)s,
école,
Oral
... de ça, tu vas être sérieuse et avoir coupé ton téléphone pour la première fois de ta vie ? Messagerie…« Salut ! Vous êtes bien sur le portable d’Helen, mais je dois être très occupée en ce moment… alors, laissez un message et je vous rappellerai peut-être ! Et si c’est toi, Kévin, appelle-moi encore une fois et je te jure que je te fais bouffer ta queue ! » Helen, inimitable. Mais ça n’arrange pas mes affaires, ça. Oh, c’est la galère ! Je déteste cette journée. Bon, je suis face à un dilemme : laisser ce prof me faire redoubler mon année ou… le laisser poser ses pattes sur moi. Rien qu’à cette pensée, je frissonne. Mais c’est ça ou perdre un semestre… oui, mais je me suis juré de ne jamais faire comme Helen ! J’en ai marre, j’en ai marre, j’en ai marre ! Je suis sûre que si j’y vais, ce sera pour vomir sur son bureau. Bon, j’exagère peut-être un peu, la rancune de tout à l’heure doit bien jouer… mais il n’empêche que je n’ai aucune attirance pour les quinquas ventripotents. C’est décidé, j’y vais pas. Je ne troquerai pas ma dignité pour une note. D’un autre côté… argh ! Je fais quoi, moi, maintenant ? —ooOoo— — Puis-je vous aider, Miss Hook ? Oh non ! À force de faire les cent pas devant son bureau, comme une idiote, je me suis même pas demandé s’il était seulement à l’intérieur. Et maintenant, le voilà qui vient juste d’arriver ! Bon, on va dire que c’est un signe. Je range ma fierté dans ma poche, je l’enfouis profondément sous mon mouchoir, et lui réponds : — Euh, oui, ...
... Monsieur ! Il fallait que je vous parle, au sujet de notre exposé.— Très bien, entrez, m’invite-t-il en m’ouvrant la porte et me montrant une chaise. Asseyez-vous, mais je dois vous dire que si vous espérez me convaincre de reconsidérer votre prestation, vous vous bercez d’illusions. « Et toi, tu te berçais de quoi, quand tu es devenu prof ? Du plaisir de pouvoir saquer des générations d’élèves ? » Bref. Attaquons fort, en déballant la grosse artillerie ! J’ai bien fait de mettre un pull moulant avec un col en V ce matin. Je me penche en avant et je serre bien les bras quand j’attrape mes coudes, de manière à bien remonter ma belle plastique et la lui coller sous le nez. Coup de bol, il est pas gay ! La vision de mes deux gros gaillards prêts à jaillir hors de mes vêtements a accroché son regard et le voilà qui me reluque fixement, bouche entrouverte. Même s’il me dégoûte toujours, je dois dire que c’est toujours appréciable de se sentir ainsi admirée. — Vous êtes sûr de vous, Monsieur ? Je veux dire… je sais qu’on n’a pas été très sérieux, et qu’on mérite une sanction, dis-je en prenant sans m’en rendre compte la petite voix timide d’Helen, mais si vous nous mettez le zéro que vous nous avez promis, vous nous feriez redoubler toute la matière… vous pensez vraiment que nous méritons cela ? « Je me dégoûte. Je me dégoûte mais je fais ça pour la bonne cause. Enfin, il paraît… » — Hum, non, me répond Thompson qui commence à transpirer et qui n’arrive pas à me regarder dans les ...