1. La gérante de la galerie d'art (3)


    Datte: 21/04/2021, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... mais aussi un homme autoritaire – en particulier avec les femmes, me direz-vous, je vous l’accorde bien volontiers - et je suis très à cheval sur les règles que je d’édicte une fois que ma partenaire les a acceptées : une promesse est une promesse, un pacte est un pacte ! Bien entendu, et comme je vous l’ai promis, vous ne serez pas reconnaissable… à moins que vous changiez d’avis en cours de route, ce que, je vous l’avoue, me ferait très plaisir… et serait un plus pour vous également, puisque je vous triplerais dans ce cas le tarif… Enfin, réfléchissez déjà, ma chère, à notre marché. Ne me donnez pas une réponse tout de suite. La nuit porte conseil, parfois le temps rend plus sage… Je comprendrais si, dans ces quelques jours, et après que je vous ai montré les clichés de ce soir, vous me disiez que vous renoncez… ou que vous avez trouvé une autre solution, je ne vous en voudrais pas. Que vous teniez à votre honneur de femme, je ne vous en tiendrais pas rigueur. Par contre, si vous acceptiez, vous seriez à moi… en quelque sorte… enfin, en grande partie… Votre image, déjà… Et puis la majeure partie de votre vertu » ajouté-je avec un petit sourire vicieux et un ...
    ... clin d’œil. Elle fait un peu la moue, non pas tant, me semble-t-il, à cause de ce que je viens de lui asséner, mais surtout parce que je mets brutalement fin au jeu auquel elle commençait vraiment à se plaire beaucoup, vu le sourire d’extase qu’elle affichait en posant. C’est donc dans un silence de plomb que je l’accompagne jusqu’à ma voiture, où elle prend place à mon côté sans desserrer les dents, jusqu’au moment où je la dépose devant la porte de sa galerie, son auto étant garée pas loin. « - Voilà, ma chérie, vous êtes arrivée. Je vous rappelle dans quelques jours, comme convenu. Bonne nuit. — Bonne nuit » répond-elle en descendant, assez froidement et sans un regard pour moi, les yeux baissés, l’air un peu renfrogné. Je me dis que je vais laisser passer plus d’une semaine, histoire de la faire bien mariner dans son jus. Mais aussi que cette petite mijaurée va s’effrayer et que si elle accepte poliment un rendez-vous pour venir voir les clichés dans mon baisodrome (transformé en studio photo personnel) elle prendra peur et refusera d’aller plus loin. Alea jacta. Advienne que pourra. Si elle refuse, tant pis pour elle. …et tant pis pour moi. (A suivre...) 
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