1. Les Yeux Noirs (2)


    Datte: 26/04/2021, Catégories: Hétéro

    Rendez-vous est pris ce soir avec les yeux noirs après plusieurs autres chassés-croisés. Nous avons convenu que j’étais, pour cette fois, le maître du jeu. Il doit me laisser faire. Je sais combien cela lui coûte. Il n’a pas l’habitude et cela va être difficile pour lui de ne pas broncher. Je suis tout excitée à cette idée. Je rentre dans une cour assez cosy. Le sol est pavé, mais les pavés ne sont pas glissants. Un mot est scotché sur la porte « Pousse-moi ! » Je ne me fais pas prier. Je me faufile dans cette maison de ville assez chaleureuse en prenant bien soin d’ôter le mot de la porte. Je ne voudrais pas d’invité-surprise. Dans l’entrée je tombe sur un très grand miroir. Je me regarde en détail. Ce soir j’ai décidé de le crisper un peu. J’ai mis ma guêpière noire entièrement en dentelle fine qui finit en porte-jarretelles, le string en dentelle assorti et des bas noirs avec une ligne de feuillages qui descend le long de mes jambes pour se perdre dans mes talons aiguilles noirs. Afin de ne pas m’encombrer, et de jouer ostensiblement avec ses nerfs, j’ai simplement enfilé un imperméable noir par-dessus. J’ai pris grand soin de bien le boutonner. Mes cheveux comme à chaque fois que nous nous sommes vus sont remontés en chignons laissant fuir quelques mèches de-ci de-là. Mon maquillage est toujours aussi sobre. Seuls mes yeux sont subtilement soulignés de noir pour qu’ils gagnent en profondeur. Mes lèvres cette fois sont couleur violine. Je ne porte pas de bijoux si ce ...
    ... n’est mon tour de cou en cuir avec un pendentif très enfantin : un ourson en or serti d’un magnifique saphir bleu translucide. Ce que je vois dans le miroir me plait. J’inspire, et d’un pas décidé je suis les post-it parsemés dans la maison afin de letrouver. Enfin le post-it qui m’indique que je touche au but. Je tourne la poignée et ouvre. La pièce est sombre, mais spacieuse. Je la parcours des yeux à sa recherche… Dans l’ombre, je le distingue. Il est au centre de la pièce, debout, nu comme un vers. J’aime le spectacle qui m’est offert. Je rentre, ferme derrière moi, je marche lentement mais d’un pas décidé jusqu’à lui. Je me plante face à son grand corps massif, mon visage arrivant à la hauteur de son torse dénudé. J’hume son odeur les yeux mi-clos. Il ne bouge pas. J’ai l’impression de m’imprégner de lui. Je lève les yeux vers les siens, il comprend sans que j’aie rien à dire. Il s’agenouille, baisse sa tête légèrement mais me défie toujours du regard. Ça m’amuse... Il se fait violence et je vois qu’il a du mal à lâcher l’affaire. Mais j’attends bien patiemment droite dans mes escarpins, qu’il baisse de lui-même les yeux.... Je suis extrêmement patiente parfois. Heureusement il n’est pas long à s’exécuter. Une fois cela fait, je lui tourne autour lentement pour observer son corps. En détail. Regarder ce qui aurait pu m’échapper auparavant. J’observe sa nuque, parcours ses épaules du bout des doigts, regarde ses bras, ses mains, son dos... Mes yeux caressent son corps avec ...
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