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La passion du passé, partie 1.
Datte: 27/04/2021, Catégories: Entre-nous, Hétéro
... regard pour que je continue mes explications. - Donc, je t’aime, et c’est ce qui rend tout ça tellement dur. Je marque une nouvelle pause, augmentant encore un peu son énervement. - J’ai été contacté par un recruteur. J’ai passé des test et j’ai la chance de pouvoir passer pro… Elle me saute cou. - C’est génial ! Tu en rêvais tellement. C’est vrai, c’est un rêve de gosse qui devient réalité. Mais elle ne semble pas réaliser ce que cela implique. - Puis faire parti du stade français, t’en parles tout le temps… - C’est pas pour le stade français Julie… je pars à Toulouse, demain… Elle relâche son étreinte, recule de quelques pas. Une larme roule sur sa joue. - Toulouse ? Demain ? Tu le sais depuis quand ? Elle a croisé les bras sur sa poitrine et me lance le regard le plus noir que j’ai jamais vu. - Ils m’ont dit qu’ils me voulaient y a 4 jours. Ils m’ont laissé 3 jours pour leur donner une réponse. Je leur ai dit oui hier… - Et ce n’est que maintenant que tu me le dis… - J’ai essayé de te le dire, mais j’arrivais pas à trouver les mots… ni le courage parce que je savais que j’allais nous faire du mal… Elle ne dit plus un mot, puis me gifle avant d’entrer dans la maison et de claquer la porte. Je reste un moment comme un con devant celle-ci avant de faire demi-tour pour rentrer chez mes parents, tiraillé par mes émotions. ELLE Je monte les marches 2 par 2 jusqu’à ma chambre. J’entends ma mère qui m’appelle en bas des escaliers, mais je n’ai pas envie de parler pour le moment. ...
... Je ferme la porte de ma chambre derrière moi en enfouis mon visage dans mon oreiller pour hurler toute ma douleur avant d’éclater en sanglots. De légers coups se font entendre avant la voix de mère. - Julie ? Tout va bien ? Ouvre la porte. Cette dernière n’est pas fermée à clef mais mes parents ont toujours eu beaucoup de respect pour mon intimité et n’entrent jamais dans ma chambre sans y être invités. Je ne réponds pas et pleure de plus belle. Elle toque une nouvelle fois puis un court silence s’installe. - Julie… La voix chaude et rauque de mon père me serre le cœur. Et un nouveau sanglot se fait entendre. - Je vais entrer parce que je m’inquiète pour toi… La porte s’ouvre et j’entends ses pas. Il s’arrête puis s’adresse à ma mère. - Isabelle, vas lui préparer un chocolat chaud et un petit en-cas s’il te plaît… Mon père s’allonge près de moi, passe ses mains dans mes cheveux et je me blottis dans ses bras me laissant aller au chagrin. Il tente d’apaiser ma peine en me berçant et en embrassant mon front comme lorsque j’étais une petite fille. - Allez, ça va aller. Tu as mal et tu auras encore mal pour un certain temps, mais tu verras qu’un jour tu vas te lever et la douleur se sera atténuée. Et elle le sera un peu plus chaque jour, jusqu’à n’être qu’un souvenir et se transformer en force. Pour l’instant laisse sortir tout ton chagrin, et quand tu seras prête et seulement si tu le souhaites, explique nous ce qu’il s’est passé afin que l’on puisse t’aider… Je ne parviens pas à ...