Plage Nette - Histoires de Sexe

Plage Nette

... première fois, j’ai été étonné, je suis venu vous parler, la curiosité et une autre chose que je ne comprends pas. Vous auriez pu être une… bimbo, je pense que ce mot est connu pour vous. Vous êtes belle, très belle à votre façon. J’ai découvert plus qu’un corps et un physique, simplement en vous écoutant. À chaque fois que je vous ai rencontrée, il fallait que je vous parle, il fallait que vous soyez là. Je ne sais absolument pas où tout ça ira, mais je sais que je regretterais beaucoup de ne pas le faire. Maintenant, Mélanie, la suite dépend aussi de vous. Interdite, elle le regarde : — De moi ? Comment ça ?— Vous semblez aimer ma présence. Vous ne me refusez pas. Que dois-je penser ?— Honnêtement, je ne sais pas. Je laisse vivre les choses. Pour l’instant, je suis dans le brouillard, après, nous y verrons sans doute plus clair. Gert, ne cherchez pas à comprendre, restez vous-même, ne forcez rien. C’est tout ce que je vous demande.—Sehr gut… Si vous le voulez ainsi. Et sans arrière-pensée, ils passent la matinée ensemble à se balader parmi mes petits sentiers parfois abrupts, parlant de tout et de rien, jusqu’au repas de midi. Je les surveille avec amusement, ces deux petits êtres humains. C’est toujours très divertissant, cette sorte de danse qu’ils font entre les deux sexes. C’est avec un petit pincement au cœur qu’ils se séparent. --ooOoo-- Lucien est toujours devant la fenêtre, les bras croisés depuis son retour dans la chambre. À son retour de pêche, vers treize ...

... heures environ, lui et Mélanie ont rapidement mangé tous les deux, Lucien sans parler ou si peu, lui qui est intarissable sur la moindre sardine pêchée. Le soleil est au plus haut dans le ciel, mon ciel bleu et pur, mais ces deux-là s’en moquent un peu… Lui, il boude. Sa femme s’active ci et là, faisant un peu de rangement, une activité comme une autre en attendant la suite. Fatiguée, elle se jette sur le lit, les bras en croix : — Bon, Lulu, tu arrêtes ton cirque ?— Quel cirque ? C’est qui, qui se balade à poil ? C’est qui donc qui aguiche tous les mâles du secteur, les nichons à l’air, et le reste aussi ? J’en ai entendu des pas tristes lors de la pêche, ce matin ! C’était pas jojo !— Ah oui ? Et c’est qui le premier qui a exhibé l’intimité de l’autre ? Et puis, je croyais que c’était une histoire résolue, finie ? Et toi, qui fous le camp à la pêche, ce matin, sans prévenir ? Je devrais dire quoi ? C’est toujours la même chose avec toi : c’est toujours les autres, jamais toi !— Comment ça !?— Oui, tu fais des conneries, et tu n’assumes pas !— Moi, des conneries ? Je ne fais jamais de conneries ! Moi ! Contrairement à toi qui joue les salopes à la petite semaine ! Elle se relève d’un coup et persifle : — Ah oui ? Les salopes ? Jamais de conneries ? Isabelle, Nadine, Odile et j’en passe, ça ne te dit rien ?— Je… je… tu avais dit que c’était du passé et que… Nous avons décrété que nous passions l’éponge, et que nous recommencions à zéro.— Que nous passions l’éponge ? Tu as l’art de ...