Le Placard (1)
Datte: 27/04/2021,
Catégories:
alliance,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
fsodo,
... intime pour ça.— Oui, et d’assez distant pour ne pas le voir trop souvent, répliqua Éric. Là, Daniel vit ses chances s’écrouler. Quelqu’un d’assez éloigné, ça ne pouvait évidemment pas être un beau-frère. On n’allait pas lui demander, à lui, de regarder sa belle-sœur se faire baiser même si c’était par son mari. Un sentiment intense de jalousie monta en lui. Le miroir, voyeur par excellence, renvoyant la propre image de ceux qui s’y regardaient, se voyant tels qu’ils étaient mais sous un seul et même angle. Que recherchait-elle à être vue ? Une envie d’exhibition ? Ou bien simplement le désir de s’offrir, d’être prise virtuellement par d’autres. Daniel avait la tête qui ronflait, ses questions bouillonnaient dans son cerveau comme dans une casserole à pression. Le miroir, se voir et cette impression d’être vu. Et si ce n’était pas le miroir, si c’était une paire d’yeux inconnue qui observait. Une porte vers l’inconnu désiré, attendu sans le savoir. Une envie dirigée vers des plaisirs plus intenses, moins avouables. Cette porte Daniel aurait donné tout l’or du monde pour la franchir. Quel homme n’a pas espéré un jour être capable de lire dans la pensée de ces petits amours de femmes. Si le couple trouvait quelqu’un, un ami d’Éric, ou un ami à elle… Il n’osait se l’imaginer. Il voyait déjà Éric lui demander : — Dis, ma femme à envie que quelqu’un la regarde baiser, tu es libre ce soir ? Ou encore pire, elle demandant à un de ses copains : — Dis, j’ai envie que tu me regardes ...
... me faire prendre par mon mari, t’en as envie ? Trop chaud, il faisait trop chaud. Daniel sentait son cœur cogner à grands coups dans sa poitrine. Demandez-le-moi ! Mais demandez-le-moi ! Mais Éric ne demandait rien. Laurie sortit de la cuisine : — Ah, mais vous ne m’avez pas attendue, mais c’est presque prêt.— Dans le feu de la discussion, on a bu un coup, rétorqua son mari. Mais à ta santé chérie. Ça y était, Daniel sentait que le ver était dans le fruit, qu’il allait le ronger, et que plus jamais il ne verrait sa belle-sœur de la même façon. Il ne pouvait même pas en parler à sa femme, lui dire qu’il avait envie de voir sa sœur baiser ! Le souffle lui manqua un instant. — Ça va, Daniel ? demanda Laurie, tu as l’air tout pâle.— Ce n’est rien, la chaleur et la fatigue sans doute. La tête lui tournait un peu. Jamais il ne supporterait de l’imaginer avec quelqu’un qui la regarderait nue pendant qu’elle faisait l’amour. Puis, on connaît ce genre de scénario, on commence par regarder, puis on touche, et ça termine en partouze ! Éric regardait Laurie, il l’imaginait déjà nue, les jambes ouvertes, gémissant sous les assauts d’un inconnu. Et elle jouirait, elle jouirait comme une folle. Il n’osa pas aborder le problème des miroirs, comme si il avait peur d’en entendre plus, de l’entendre avouer ses envies. — Bois encore un verre Daniel, ça va te remonter ! dit-elle, tu n’as vraiment pas l’air dans ton assiette.— Merci Laurie, mais prudence, je dois encore rentrer. Le remonter, le ...