1. Le Placard (1)


    Datte: 27/04/2021, Catégories: alliance, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral fsodo,

    ... remonter… savait-elle ce qu’elle disait ? Lui sentait déjà un début d’érection poindre sous la ceinture. Il se sentait abandonné, il avait envie de cette femme qui cachait si bien ses petites envies intimes, et elle ne lui disait rien, gardait bien ce petit trésor caché, se livrant à peine à son mari. Ils passèrent à table. Daniel parcourait le visage de Laurie quand elle ne le regardait pas, il essayait de percer la personnalité de ce petit bout de femme. Bonne maîtresse de maison, bonne épouse, comme toute femme elle avait ses désirs, ses fantasmes qu’elle ne livrait pas. Il se sentait exclu de son monde, rangé, bien organisé. Si elle tenait à lui, elle lui en aurait parlé, même à mots voilés, qu’il comprenne, qu’il devine. Un nœud douloureux s’installait au creux de son estomac. Daniel épiait maintenant chacun de ses gestes, essayant d’y voir un signe, une invitation. Il sentait qu’elle lui échappait, qu’elle ne ferait jamais appel à lui sauf pour construire des placards. Un sentiment d’impuissance et de tristesse le submergea. Il reviendrait demain pour achever son travail et puis ? La soirée s’acheva quand même gaiement. La pièce était agréable, meublée sobrement mais avec goût. Face à la cheminée, un piano noir jetait des reflets dorés de lumière. Éric raconta un tas de blagues, dont certaines pas spécialement pour oreilles prudes ! Alors Laurie regardait Daniel avec une petite moue et l’air de dire « Il ne changera jamais ». L’heure avançait, Daniel devait quitter, il ...
    ... avait pour une bonne demi-heure de route pour rentrer. Il se leva. — Tu pars déjà Daniel, s’enquit Éric.— Oui, désolé, je suis rompu, mais je reviens demain pour terminer.— Bonne nuit, bonne route et un grand merci, déjà, pour tout ce que tu as fait pour nous. Laurie le raccompagna dans le hall d’entrée. Daniel la regardait, ne désirant pas partir. Déjà elle se penchait pour l’embrasser. Quand ses lèvres le frôlèrent, il lui susurra : — Non, non, je veux rester, je vais dans ta chambre, oui, dans le placard, pour… te regarder.— Daniel ! tu es complètement fou, me regarder dormir ? demanda-t-elle ?— Non Laurie, pour te regarder faire l’amour ! Sa déclaration tomba comme une chape de plomb. Elle ne bougeait plus… il avait dû toucher juste. Un long silence s’établit entre eux. — Mais… Daniel ! Non ! Mais pour qui tu me prends ! Et en plus tu es mon beau-frère, mais qu’est-ce que tu imagines ?— Je sais que tu en as envie, et je monte. Elle essaya de le retenir, mais il fut plus rapide, et en quelques enjambées, il arriva en haut de l’escalier s’engouffrant dans la chambre. Rapidement, Daniel ouvrit la seule porte posée du placard, et se nichât dans la penderie. Il reprenait son souffle avec peine, son cœur battait la chamade. Mais Laurie ne l’avait pas suivi, il n’entendait rien, elle ne montait pas. Qu’est ce que cela voulait dire ? Était-elle occupée à en parler à son mari ? Le temps passait, Daniel se calma doucement sans oser imaginer ce qu’il allait voir. Peu de temps après, ...
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