Nuit chaude à Balaruc-les-Bains
Datte: 30/04/2021,
Catégories:
ff,
vacances,
plage,
collection,
Voyeur / Exhib / Nudisme
init,
Série estivale de portraits, style carte postale, piqués sur les plages de France et quelques lieux de villégiature estivaux. Portraits de femmes et d’hommes à qui tout semble être permis, sous prétexte que c’est l’été et qu’ils sont en vacances… L’été, propice à toutes les rencontres, toutes les opportunités, toutes les excentricités ? Pour bon nombre d’entre nous, tout le monde en a entendu parler, mais très peu les vivent. Jamais là au bon moment, au bon endroit ! Et vous découvrez, souvent après coup, que vous êtes passé à côté de ce qu’il fallait voir, car vous n’en étiez pas loin… Et cela pourrait presque venir gâcher vos vacances, enfin leurs souvenirs. Alors, pour vous éviter de rentrer moroses, je vous propose quelques portraits, piqués au vif, sur les plages, dans quelques stations balnéaires de nos côtes ou dans quelques lieux touristiques que vous avez peut-être fréquentés… Adaptez-les à vos souvenirs et faites-les vôtres… Ils sont à vous. Nuit chaude à Balaruc-les-Bains. Début juillet. Mer chaude, ciel bleu, chaleur torride. Déjà ici, on sent l’influence de l’Espagne, proche. Les estivants, qui ont envahi cette petite station, vivent à l’heure espagnole. Lever tard, déjeuner tard, dîner encore plus tard et coucher tôt (le matin)… Tout ça pour profiter des vacances, mais surtout de la fraîcheur offerte par la soirée et la nuit. … Elles étaient attablées à une minuscule terrasse d’un marchand de glaces, dans un semblant de zone piétonne. D’ailleurs, avec la ...
... foule qui se pressait là, on est en droit de se demander comment même un vélo aurait pu se frayer un chemin ! Assises, dos contre le mur, les jambes nues étalées, plutôt allongées, en travers du maigre trottoir. Elles suçaient leurs cornets de glace, tout en parlant, en riant et en suivant la foule bigarrée qui déambulait devant elles. Je les ai remarquées, parce qu’elles semblaient faire exactement comme moi… Observer et enregistrer les détails devaient être l’un de leur passe-temps favori. L’une était blonde aux cheveux courts, l’autre presque rousse aux cheveux mi-longs. La première avait le nez retroussé, plein de tâches de rousseur et sa peau était mordorée. Le bout du nez brillait comme un phare et semblait nettement plus clair. Sous des lèvres charnues, elle montrait, chaque fois qu’elle riait, une dentition d’un blanc éclatant, qui aurait fait envie à n’importe quel laboratoire d’hygiène dentaire. Elle portait deux grandes créoles en or qui venait battre ses épaules dénudées. Un léger bustier bleu électrique mettait en relief des seins menus qui n’avaient pas encore besoin d’être soutenus. Ses longs bras ne cessaient de gesticuler et faisaient tinter deux séries de bracelets qui ornaient ses fins poignets. De là où j’étais, je pouvais distinguer qu’elle avait des mains fines, manucurées et les ongles vernis d’un rouge carmin des plus provocants. À travers la foule qui nous séparait, entre les piétons, je pouvais apercevoir ses jambes. Nues, aux cuisses cuivrées par une ...