1. In sexo veritas


    Datte: 01/05/2021, Catégories: grp, facial, Oral pénétratio, sf,

    ... bien, Thomas, je suis étudiante en économie. Je prépare actuellement mon doctorat à l’université de Harvard, Massachusetts.— Félicitations.— Mon sujet de thèse est celui qui me passionne depuis des années : la France. La France est en passe de devenir la locomotive économique du monde occidental. D’un petit pays frappé de lourds handicaps, sclérosé par tant de rigidités socio-économiques, vous vous transformez année après année en puissance incontournable, alors que les États-Unis s’enfoncent de plus en plus dans la récession. Je veux comprendre les raisons de cettesuccess-story.— Ah, c’est donc ça. Eh bien, je vais vous expliquer. Mais je vous préviens, vous risquez d’être surprise !— Surprenez-moi, Thomas, surprenez-moi ! En disant cela, elle croisa les jambes. Thomas eut soudain un flash, l’image d’une scène d’un très vieux film où l’actrice principale, assise face à plusieurs hommes en salle d’interrogatoire, dévoile fugacement son intimité en faisant ce même mouvement. Il regretta que Lizzie ne soit pas vêtue d’une jupe plutôt que d’un pantalon. Il chassa bien vite cette pensée de son esprit, il était en mission pour le ministère, pas en séance de séduction. — Bien, commençons par le commencement. Replaçons-nous au début des années 2010. Le monde occidental connaissait sa plus grave crise économique depuis celle de 1929, qui avait particulièrement touché votre pays, Lizzie. Je me souviens avoir lu à ce sujet dans ma jeunesse un très vieux, mais néanmoins excellent, ...
    ... livreThe grapes of wrath de votre compatriote John Steinbeck.— C’est devenu un classique chez nous, encore plus depuis quelques années.— La crise de 2010 était bien plus grave que celle de 1929, en ce sens qu’elle annonçait la fin du modèle économique dont 1929 marquait le début. L’économie occidentale était basée sur une richesse que l’on a longtemps cru inépuisable, le pétrole. Dans les années 2000, on a commencé à prendre conscience de sa raréfaction. Ou plutôt du renchérissement de son prix. Car du pétrole, il y en a toujours aujourd’hui, votre pays est bien placé pour le savoir. C’est simplement son coût d’extraction qui a explosé, car il ne jaillit plus, il faut le pomper à des profondeurs de plus en plus grandes. Lizzie McCormick écoutait attentivement son interlocuteur. Thomas Dubois ne put s’empêcher d’être troublé par la beauté des yeux verts qui le fixaient. Il se concentra du mieux qu’il put, et continua son exposé. — Nous avons senti alors que nous étions à la croisée des chemins. Soit nous continuions dans la même voie, nous condamnant à alourdir toujours plus la facture énergétique, soit nous développions d’autres solutions, pour défricher une nouvelle route. Votre pays a choisi la première solution, s’assurant à coups de dollars la continuité de son approvisionnement en or noir. La France n’avait pas les moyens de cette surenchère, nous avons donc commencé à réfléchir autrement.— Ah, c’est là que cela devient intéressant ! s’exclama l’Américaine avec l’air d’un ...
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