Maman veut le voir - Histoires de Sexe

Maman veut le voir

... question que pour la forme, mon opinion était déjà faite en arrivant ici, et je suis convaincue de ce que j’avance.— Si tu savais, pourquoi es-tu venue demander ? Mais qu’est-ce qu’on a bien pu te raconter ?— Alors voilà, écoute bien. Le week-end dernier nous sommes allés chez des amis, à 100 km d’ici. Le tocsin se mit à sonner. Nous y sommes, pensa Laurent plus qu’em…bêté. — Deux voisins qui te connaissent bien et connaissent ta voiture comme s’ils l’avaient conduite depuis toujours, t’ont vu chercher Manon chez nous, samedi en fin d’après-midi. L’un d’eux t’a vu la ramener le lendemain vers 15 h. Oserais-tu nier cela ? Salauds de voisins ! Laurent n’en menait pas large : c’était le week-end du plan à plusieurs, quand il s’était résigné – Bon oui, le terme est peut-être un peu abusif, « enthousiasmé » conviendrait mieux – résolu à organiser, sur la demande insistante de Manon, une séance de découverte et de perfectionnement des travaux pratiques du sexe, si nouveaux pour elle.Perfectionnement ? … En y repensant :approfondissement ne serait-il pas plus adapté ? Un gang-bang avec deux étalons que Laurent avait soigneusement sélectionnés, pour leur fiabilité, leur endurance et leurs caractéristiques physiques, dont une surtout, oh oui, surtout celle-là, que Manon avait particulièrement appréciée… Un week-end consacré à des moments intenses de durs labeurs – et il n’y avait pas que les labeurs qui étaient durs – un week-end que Manon, poussée par un insatiable appétit avait ...

... survolé de manière souveraine. Cette petite promet, avait alors pensé Laurent,il y a du MOF * dans l’air. Il prit une profonde inspiration et se lança : — Bon, je ne nierai pas. C’est vrai, j’ai fait l’amour avec Manon, mais bien avant ce week-end. Je ne l’avais pas prémédité, c’était presque par accident, un enchaînement de circonstances et, regarde-moi bien, j’aggrave mon cas en t’avouant que c’était fabuleux et que, si c’était à refaire, ce serait sans hésiter.— C’était le jour de la bibliothèque que tu l’as dépucelée, n’est-ce pas ? Je m’en doutais. Cette odeur de femelle en rut quand vous êtes rentrés… Tu ne t’es pas senti salaud ? Faire ça à une gamine ? Il tapa du poing sur la table : — S’il te plaît, arrête ! Il serait temps de remettre les pendules à l’heure et de regarder les choses en face : ta Manon, elle a dix-neuf ans, ce n’est plus une communiante, c’est une adulte. Tu veux la garder encore longtemps dans un cocon ? Et je peux te poser une question, Marie ? Toi-même, tu avais quel âge, quand tu as été dépucelée ? Tu avais attendu tes dix-neuf ans ? Elle baissa les yeux et se tut, éloquent silence, bientôt rompu : — Oui, mais…— Mais quoi ?— Je ne m’attendais pas à ça de toi, et surtout pas de toi qui es comme un membre de notre famille. C’est le grand frère qui couche avec la petite sœur. Ce que tu as fait là est immoral. Il y a des valeurs sacrées auxquelles il ne faut pas toucher : la confiance pour n’en citer qu’une. Laurent éclata de rire : — La confiance ? ...