1. Carine passive


    Datte: 03/05/2021, Catégories: fh, copains, Collègues / Travail complexe, fsoumise, cérébral, BDSM / Fétichisme nopéné, conte, portrait,

    ... lendemains de fêtes pour remettre les lieux en état. **/** J’approchais de mes vingt-trois ans quand je reçus mon préavis. La société qui m’employait mit fin à mon contrat de travail pour former une autre secrétaire. La prime de formation qu’elle avait reçue à mon embauche prévoyait six mois de formation et un an minimum d’emploi par la suite. J’avais travaillé presque deux ans quand je dus me réinscrire comme demandeuse d’emploi. Je recommençai donc à écrire partout, téléphoner, éplucher les offres d’emplois. Je n’étais pas la seule et, nouvellement inscrite comme demandeuse d’emploi, je n’avais plus droit à aucune prime à l’embauche. Les fins de mois devenaient justes et Max invitait toujours ses copains, (je me demande même s’il devait encore les inviter, l’habitude étant prise) dont certains squattaient une partie de la semaine, ne se privant pas de vider le frigo. Je l’invitais à participer aux frais ou à limiter les agapes de ses amis mais cela finissait en disputes et je lâchais chaque fois prise. J’avais mon homme chaque soir dans mon lit et cela n’avait pas de prix. **/** Six mois plus tard, je constate que mon allocation de chômage est passée de 936 € à 415 €. J’ai déjà un loyer de 350 €, il ne reste donc rien pour vivre. Je me renseigne à l’ONEM (l’organisme des chômeurs en Belgique) où l’on me répond qu’étant cohabitante – puisque mon ami est domicilié avec moi – et, étant donné qu’il a des revenus, mes allocations de chômage retombent après les six premiers ...
    ... mois. Le soir, grosse dispute avec Max qui me promet de faire les courses lui-même, avec son budget. C’est ainsi que le lendemain, je retrouve le frigo presque plein et Max qui me dit qu’il va faire un stage de travail ce week-end. Ce n’est pas la première fois, je sais que la société les envoie régulièrement en formation le week-end dans son service. Je ne m’inquiète pas, jusqu’au dimanche soir où, ne le voyant pas rentrer, j’essaie de joindre ses amis qui tous ont profité de mes libéralités, jusqu’à ce que l’un d’eux lâche le morceau : Max sort depuis plusieurs semaines avec une autre employée de la boîte où l’on travaillait et il s’est établi chez elle ce week-end… Je tombe de haut, sans travail, mon homme absent (maudit soit-il, d’être parti avec cette petite intrigante) et un appartement qui me coûte la presque totalité de mes allocations. Plutôt finir à la rue que de retourner chez mes parents ! J’en profite pour tomber aussi les quelques bouteilles d’alcool qui restent dans l’appartement. Ma dérive me fait échouer deux jours plus tard dans un appartement hyper crade, où il n’y avait plus une goutte d’alcool, mais ayant hérité d’un horrible mal de crâne. **/** Je me traîne sous la douche, puis après avoir vidé un camion-citerne de café, je me lance dans le nettoyage complet de l’appartement. J’en profite pour jeter toutes les reliques de ce salaud de Max. Le soir, épuisée, je m’endors sans avoir mangé, dans mon canapé devant la TV. Le matin suivant, je me réveille ...
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