Le petit prof
Datte: 04/05/2021,
Catégories:
hh,
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Hey honeyTake a walk on the wild side Sébastien entra dans le living… enfin si on pouvait appeler living, une pièce sommairement meublée dans une HLM pourrie. Une chaine HIFI compacte posée sur un meuble bar branlant, un canapé confortable mais plus de première jeunesse, un coffre de pirate et une table basse fabriquée avec un vieux carton. Quelques posters tentaient de cacher, sans grands succès, une tapisserie aux couleurs passées. Sa pièce à vivre ! Et dire qu’à quelques 50 bornes, il possédait une maison bourgeoise avec tennis et piscine. D’un geste las, il jeta sa veste et son cartable sur le canapé. La dernière heure de cours avait été interminable. Il se demandait souvent pourquoi ces ados prenaient encore la peine de venir en cours. À leur décharge, dans ce putain de quartier et de collège classé ZEP, leur avenir… À la rentrée précédente, il avait rejoint ce nouveau poste combatif, plein d’enthousiasme et … amoureux. À la mi-septembre, un an après, l’enthousiasme comme l’amour avaient déserté. Au début, ce fut merveilleux. Il avait retrouvé sa fougue, sa jeunesse, ses idéaux, ses rebellions. S’approchant de la platine, il sélectionna une piste et appuya sur « play ». Inutile de mettre un cd, depuis deux semaines, il écoutait en boucle « Walk On The Wild Side ». La voix rocailleuse, cassée de Lou Reed envahit la pièce. Il sortit la bouteille de Jack Daniels du bar et se servit une bonne rasade dans un verre pas très net qui attendait sur la table basse. Il s’affala ...
... dans le canapé. Vendredi soir. Un week-end de solitude l’attendait. Pas question de rentrer chez lui. Il savait pourtant que Nina l’accueillerait à bras ouverts. Mais il ne supporterait pas sa sollicitude, sa mansuétude. Ni admettre qu’elle avait eu raison. « Il en a 25, tu en as presque le double ! Réfléchis, tu vas gâcher ta vie, nos vies ! » Mais il n’avait rien entendu. Quand, résignée, elle l’avait laissé partir, elle avait soufflé : « C’est notre maison, tu y auras toujours ta place ! » Revenir pour pleurer son amour perdu sur l’épaule compatissante de son épouse cocufiée. Puis quoi encore ! Le petit prof se servit, machinalement, un second verre. Alors qu’il le portait à ses lèvres, il suspendit son geste. Il n’allait pas se laisser aller, s’apitoyer sur son sort. Au contraire, il devait profiter de sa liberté. Où dans son aventure avec Sylvain, il avait mis hypocritement des grands sentiments, il n’y avait que sexe, cul, baise. Et il avait apprécié ! Il reversa le whisky dans la bouteille et rangea celle-ci. Un bon bain voilà ce qu’il lui fallait. Quant à sa soirée, il avait une petite idée. Et cette idée, il la devait à Sylvain. ------------------------- Seule la tête émergeait. Yeux fermés, il s’abandonnait à la chaleur du bain. Les mains livrées à elle-même parcouraient sensuellement son corps générant les images d’un bonheur désagrégé. Les lèvres de Sylvain sur sa peau, emprisonnant, aspirant un téton. La main de Sylvain sur son bas-ventre, massant ses testicules, ...