1. Breizh - Ar Gwenn-ha-du (Bretagne - Le noir et le blanc)


    Datte: 06/05/2021, Catégories: fh, dispute, intermast, Oral pénétratio, policier,

    ... filets ! --ooOoo-- Ça va faire maintenant un bon mois que nous sommes ensemble. Alain (son petit nom) vient souvent chez moi, moi, plus rarement chez lui. La première fois que j’ai mis les pieds dans son antre, je m’attendais à la parfaite caverne de l’homme de Neandertal ! Raté, c’était clean, à un point inimaginable, on aurait pu manger par terre, tellement que c’était propre ! Le pire, ou le mieux, dans l’histoire, était que ma visite chez lui était totalement improvisée. Les autres fois que je suis allée chez lui, c’était aussi nickel, une véritable fée du logis ! Impressionnant ! Ce matin, chez moi, nous prenons le petit-déj en tête à tête, après une nuit pas tout à fait calme, si vous voyez ce que je veux dire. Un de mes rituels est d’ouvrir le journal que je reçois chaque matin, pendant que le café passe. — Ah, encore un attentat ! Un local de gendarmerie, d’après ce qu’ils disent !— Encore ? Ça va faire au moins le cinquième ou sixième depuis le début du mois !— Erreur mon chéri : le septième !— Tu les collectionnes, Gwennaig chérie ?— Non, j’ai de la mémoire, c’est tout, mon doudou d’Alan ! Il n’aime trop que je le prénomme Alan, pourtant c’est breton ! Il beurre une tartine de pain grillé, en soupirant : — Curieux quand même tout ça ! On avait la paix depuis belle lurette et puis, d’un coup, ça repart comme à la belle époque d’il y a vingt ans de ça ! Et ce, depuis à peine trois mois…— Que veux-tu, certains résistent toujours et encore à l’envahisseur !— Je ne vois ...
    ... pas à quoi il faut résister ? Ça va faire des siècles que la Bretagne est française ! Holà, pas touche ! Je rétorque : — Ah oui ? Interdit de parler breton et de cracher par terre ? Tu connais ? Dès qu’il y a une école qui essaye de mettre en place des cours bretonnants, le pouvoir central nous met des bâtons dans les roues ! Je ne te cause même pas des tentatives de faire un spectacle dans notre langue !— Oui, oui, oui, je sais ! Désolé Gwennaig, je ne suis pas du cru, moi ! Je suis un simple gallo d’importation !— Très bien, mon doudou, il te sera beaucoup pardonné car tu es à moitié de chez nous ! Dessus, nous nous faisons un GROS bisou, un comme je les aime, sensuel, vorace, sucré ! — Tu sais quoi, mon doudou ?— Non, ma chérie !— Karout a ran ac’hanout ! Da garout a ran ! Me az kar ! (je t’aime en 3 versions)— Moi aussi ! Trugarez vras ! (merci beaucoup) Et il fait quelques efforts dans ce sens-là ! Ah quel homme, mon homme ! Je me souviens alors de nos nuits enfiévrées, de nos corps déchaînés, de nos peaux collées par la sueur, par le désir, de nos mains qui se cherchent, qui se trouvent, qui se possèdent, absolument, totalement ! Je n’aurais jamais cru le dire un jour, mais j’adore me faire posséder par lui, l’accueillir en moi, au plus profond, qu’il plonge, qu’il me soumette, que je jouisse tandis qu’il s’abandonne en moi, me remplissant, me rassasiant ! Oh oui, j’adore ! J’adore être sa chose, rien qu’à lui, toute à lui, sans rémission ! Toujours ! Je secoue la tête ...
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