1. Je suis toute seule


    Datte: 11/05/2021, Catégories: fh, extracon, Oral pénétratio, fsodo, exercice, occasion,

    Elle m’a dit en sortant du cinéma « Je suis toute seule. » Je n’ai pas très bien su comment le prendre. Son mari avait emmené ses enfants la veille à la mer et elle restait encore travailler deux jours avant que d’aller les rejoindre le mardi soir. Bon, j’en parlai à ma femme ; pourquoi ne pas lui faire signe un soir pour dîner ? Ce n’était pas possible, ou plutôt, ma femme un peu jalouse de notre superbe amie blonde et croquante à souhait ne le voulait sans doute pas. J’oubliai donc cette ex-future soirée sympathique. Pourtant, le lundi matin, avant d’aller travailler, je reçus un texto d’elle : « Bonne semaine et joyeuses Pâques. » Comment pouvais-je savoir qu’elle l’avait adressé à ma femme également ? Je répondis, une plaisanterie, comme souvent, et notre dialogue s’engagea, interrompu dans la journée par mes réunions, mais reprit de proche en proche, toujours sur un ton badin. À la fin, je terminai par un « Je t’apporte les croissants demain matin ? » « Pourquoi pas ? » Et me voilà le soir au dîner. Nous échangeons avec ma femme qui finit par me dire qu’elle nous souhaitait de joyeuses Pâques. Je compris que je n’avais pas été le seul destinataire du message matinal. Je ne pipai mot sur les échanges de l’après-midi, encore moins sur le dernier. Je prends quatre croissants et file à pied. La nuit est encore présente et je sonne à la porte, comme un voleur. Pourtant dans mon esprit, à part le fantasme que cela suscite, je ne me fais aucune illusion sur ce petit déjeuner. ...
    ... Fantasmes car notre amie est très jolie, blonde, une voix suggestive, pour moi en tout cas, une petite poitrine (je lui ai vu un sein, une fois, un matin de petit déjeuner, tiens-tiens, des jambes longues, bref, fantasmique). Elle ouvre. Elle est pimpante déjà. Habillée d’une jupe au-dessus du genou, blanche, et d’un chemisier, sagement ouvert au premier bouton, je le note, et en escarpins sans talons, presque. Bises, nous nous asseyons sur le canapé, elle ôte ses chaussures pour replier les jambes sous elle, comme chez elle. Elle l’est. Nous échangeons sur sa petite famille, déjà en vacances, pas trop de neige, mais du beau temps, elle part dans la soirée, directement de son boulot, nous nous passerons les fêtes ici, en famille puis entre amis pour le réveillon. Les croissants sont mangés, bons ils étaient, comme le café, bu. Une heure presque a passé. Nous sommes toujours sur le canapé. Il est sans doute temps de partir pour éviter de passer un délai inconvenant. — Je ne savais pas que tu avais envoyé aussi le texto à ma femme.— Oui, pourquoi ? C’est pour vous deux les bonnes vacances. Elle devait être contente pour les croissants ce matin. Aïe. — En fait, elle n’en a pas eu. Elle ne sait pas que je suis ici. Regard un peu surpris, un peu malicieux. — Ah bon. Cachottier ? Pourquoi ?— Je ne sais pas si cela lui aurait fait plaisir de savoir que je venais dès potron-minet t’apporter des croissants. Même regard. — Pourquoi ? Un peu gêné. — Elle doit être un peu jalouse. Petit ...
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