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Datte: 17/05/2021,
Catégories:
fh,
jeunes,
copains,
amour,
BDSM / Fétichisme
Oral
... petit entrebâillement. Je regardai mon voisin de travers : — Heu, excusez-moi je croyais que c’était mon petit ami et heu qu’est-ce qui vous amène ? Le voisin se racla la gorge. — C’était juste pour vous dire qu’il y avait un paquet à votre nom en bas… hum-hum, tout à l’heure. J’ai oublié de vous prévenir. Je suis allé voir et il n’y était plus. Je grimaçai un sourire totalement artificiel. — Oh ! Merci ! Je l’ai trouvé ! Merci de vous être inquiété…— Ah. Bref moment de gêne intense. Rire nerveux. — Excusez-moi de vous avoir dér…— C’estpasgrave ! Vous pouvez… heu… partir, maintenant ? C’est que… c’est assez gênant voyez-vous… La rougeur s’accentua sur le visage du voisin. Il remonta ses lunettes d’un geste vif, eut un vague sourire et sans rien ajouter, tourna les talons. Très vite. Je refermai la porte, accablée. Voilà. La nouvelle allait se répandre comme une traînée de poudre. Ma réputation était finie. Bon. Peut-être n’avait-elle jamais été reluisante, de toute façon. Je mis mes sandales à talons hauts avec lenteur. Mon enthousiasme s’était envolé. On sonna à nouveau. Derrière la porte, Vincent, un grand bouquet de fleurs à la main. J’en restai comme deux ronds de flan. Je croisai son regard bleu, brillant, attendri, et déglutis avec peine. — Salut.— Salut…— Heu… fallait pas, t’es gentil mais… Il me sourit, et je n’ajoutai rien. Je reculai. Il entra dans ma chambre. Il sembla enfin remarquer ma tenue, et cette fois son regard changea de message… — Tu t’es faite belle, ...
... dit-il d’une voix encore plus rauque que d’ordinaire.— Oui… murmurai-je. Mon bas-ventre s’était réveillé, il avait faim. Mon cœur aussi avait faim. Faim de Vincent, de ses mains sur mon corps, de son regard couvrant le mien comme une couverture chaude. D’un geste lent, Vincent posa les fleurs sur ma commode, et me contempla longuement. Je ne bougeais pas. Mes membres commençaient à frissonner, d’attente, de désir. D’appréhension aussi. Est-ce que je lui plaisais autant que lui me plaisait ? Je ne le saurais sans doute jamais. Entre nous, tout se consumait si vite. Le feu qui dévore emportait tout sur son passage, même l’amour que j’éprouvais pour lui. En ouvrant les yeux, un jour, je découvrirais que cet amour n’était plus que cendre. Que le désir aurait tout mangé dans mon cœur, sans rien laisser derrière lui. — Viens par ici, ma jolie Charlotte, chuchota-t-il. Je m’approchai de lui, doucement. Il me regarda venir, une drôle de lueur dans les yeux. — Alors comme ça, tu te caresses devant les messieurs… ajouta-t-il, et cette fois la malice s’était glissée dans sa voix. Je ne souris pas, mais je pense qu’il dut lire mon regard. — Bien sûr, ce spectacle n’était que pour moi tout seul, murmura-t-il en posant ses mains sur mes épaules. Il les fit glisser le long de mes biceps, puis effleura mes seins qui se tendirent immédiatement à ce fragile contact. Je retins mon souffle. Il leva à nouveau ses yeux et me fixa intensément. — Tu es une petite coquine qui m’a dragué sur MSN… je me ...