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Datte: 17/05/2021,
Catégories:
fh,
jeunes,
copains,
amour,
BDSM / Fétichisme
Oral
... demande comment je pourrais bien te punir…— J’ai une idée sur la question, répondis-je d’une voix cassée par le désir.— Oh, tu veux… me l’expliquer ?— Si tu es d’accord, bien entendu… Vincent s’approcha davantage. Je sentais sa chaleur à travers sa chemise gris anthracite. Ses paumes, immobiles sous mon déshabillé fin, étaient appliquées à la peau nue de mon ventre, et me brûlaient. — Je suis prêt, souffla-t-il tout contre ma bouche. Je louchai sur cette bouche, pleine et tendre, si proche de la mienne. Mais il ne m’embrassait pas… La respiration coupée, j’attendais, au bord du vertige, ce doux contact qui me ferait basculer dans un autre rêve… — Mais j’ai besoin de travaux pratiques… ajouta-t-il suavement. Je ne bougeai pas, toute impatiente de sentir ses lèvres sur les miennes. Il les appuya enfin, très lentement, et pendant un tout petit instant, le temps parut se suspendre en plein vol. Puis il reprit sa course effrénée, comme déchaîné par ce semblant d’attente figée qui l’avait stoppé en plein élan. Je me jetai contre Vincent, abandonnant là ma réserve et ma pudeur naturelles. Je le voulais contre moi, pressé tout contre moi, je voulais que lui aussi s’abandonne à mes caresses, à ce brasier qui nous dévorait tout entier. Il me serra contre lui, m’embrassant à pleine bouche. Sa langue chercha la mienne dans un baiser pantelant et avide. Son souffle se mélangea au mien. L’odeur de son eau de toilette, de sa peau surtout, me fit un peu plus perdre la tête. Je sentis à ...
... peine une de ses mains couler dans mes cheveux dénoués pour me rapprocher davantage de lui, pas plus que je ne sentis sa cuisse dure pousser contre les miennes pour s’ouvrir un passage. Nous titubâmes jusqu’au lit, mais restâmes debout juste à côté, incapables de nous résoudre à nous éloigner de nos bouches respectives, même l’espace d’une seconde. Je désirais Vincent, je l’aimais, je le voulais, plus rien d’autre n’avait d’importance. Le feu qui coulait désormais dans mes veines me criait de me laisser aller. Et la frénésie s’empara de moi. Je décollai mes lèvres des siennes, et le souffle court, je sondai son regard bleu, si émouvant, si possessif. Je m’assis, incapable de le quitter des yeux, et l’entraînai avec moi par les hanches. Il se laissa tomber mais contrôla sa chute et m’attira tout de suite contre lui. Le lit couina sous nos caresses et nos mouvements désordonnés. Plus une parole ne fut échangée. Nos gestes intimes se relayaient sur nos corps, emplis de cette complicité que nous avions toujours partagée, sans le vouloir, sans le savoir. En un rien de temps, son jean ne fut plus qu’un souvenir. Sa chemise pendait sur le côté, simplement retenue par une manche récalcitrante. Je glissais mes mains partout sur son torse mat, plat et imberbe, tandis que Vincent embrassait mon cou, ma poitrine, touchait ma peau enfiévrée, frôlait mon string de ses doigts experts. De temps à autre, nous nous regardions, trouvant le courage de nous avouer par ce contact le désir qui nouait ...