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Datte: 17/05/2021,
Catégories:
fh,
jeunes,
copains,
amour,
BDSM / Fétichisme
Oral
... conscience du carnage. Le lit était sens dessus-dessous. Son jean faisait un tas sur le parquet. Sa chemise était froissée et ne tenait plus que par un poignet. Mon déshabillé était mis en boule dans un coin du matelas. Un de mes bas avait glissé et mon soutien-gorge ne me servait plus que de redresse-seins. Mes mamelons libérés dardaient leurs aréoles encore frémissantes avec insolence. Un sourire éclaira le visage du jeune homme à cette vue, et il caressa d’une main légère la ligne bombée de mon sein gauche. — Heu Vince, tu t’en fiches ?— Absolument pas, ma déesse, me dit-il avec un clin d’œil. Waouh ! Quelle chevauchée ! Je crois bien que j’avais jamais connu ça… Devant mon air perplexe, il prit une mine plus sérieuse. — Ne t’inquiète pas, Chu, ajouta-t-il d’une voix douce. Je te fais confiance. Si tu n’as pas mis de capote avec ce… type, je suppose que tu avais toute confiance en lui, n’est-ce pas ? J’étais émue. Je ne fis que hocher la tête. — Il est marié, tu sais, dis-je d’une petite voix. C’était sa première aventure extraconjugale. Mes paroles semblèrent alors capter toute l’attention de Vincent. Il me contempla gravement. — T’as baisé avec un mec marié ? demanda-t-il, un peu déçu. Pourquoi t’as fait ça ?— J’en sais rien.— C’était à cause de moi ? Je pris le temps de bien réfléchir à ma réponse. — Oui… je crois. J’aurais voulu ne jamais refaire l’amour avec toi…— Ouais, fit Vincent avec un sourire égrillard, et t’aurais loupé cette super partie de jambes en l’air ? ...
... Arrête, tu trouves pas que tu dramatises un peu ? Je me levai précautionneusement, courbaturée de partout. La vache ! En effet, ça faisait longtemps que je n’avais pas vécu de tels égarements. Le cœur serré, je pensai tout de même que j’aurais bien voulu que ce ne soit pas avec Vincent, le roi des cœurs brisés. — Charlotte ? Je me retournai vers lui, attentive. Le ton de sa voix m’avait alertée. Toujours dans la même position, il me fixa longuement, ses cheveux châtains, ébouriffés, tombant devant ses yeux bleus frondeurs. — Je ne veux plus te faire souffrir, dit-il enfin, d’une voix douce mais ferme. Je lui fis un sourire incertain, essayant de prendre une contenance. Puis je haussai les épaules. — Alors, ne le fais plus, tout simplement. Il ne répondit rien. Pour éviter de m’appesantir sur le sujet, je me demandai ce que nous allions faire de notre soirée. Je cherchai l’heure des yeux, avant de me rappeler que je n’avais pas d’horloge chez moi. Je saisis mon portable et fus surprise de constater que j’avais trois appels en absence. Ils venaient tous de Jérémy, un très bon ami à moi. Bon sang, je n’avais strictement rien entendu ! Comment pouvait-on se déconnecter à ce point de la réalité ! Je consultai ma messagerie vocale : «Salut Charlotte ! Je crois que tu t’fiches de moi, en c’moment ! J’viens d’voir passer Vincent tout près d’chez toi, alors chuppose que tu vas finir la soirée avec lui ! T’aurais pas oublié qu’on devait aller au cinoche ce soir ? Laisse tomber d’toute ...