1. Because I want you


    Datte: 17/05/2021, Catégories: fh, jeunes, copains, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation regrets, internet,

    ... pourrie. Alors perdue pour perdue… Allons-y pour les amers reproches. Et plus, si affinités… Je ne répondis pas tout de suite. Je commençais à trembloter de partout. Pourquoi avait-il fallu que je tombe amoureuse d’un mec aussi libertin qu’un don Juan ? Ma respiration se bloqua quelque part entre mes poumons et ma gorge. Puis j’expirai un bon coup. Il fallait que je garde les idées claires. Il ne fallait pas que je pense à lui, si proche… oh, seulement vingt minutes à pied et moins, en voiture, hein ? Peut-être cinq minutes, dix si je me prenais tous les feux rouges… Mes doigts s’immobilisèrent sur le clavier. Puis je remontai mes lunettes, nerveusement. Alors là, c’était trop fort. Je me levai brusquement, commençai à tourner en rond dans ma chambre. Ouvris le frigo, me servis un jus d’orange. Le goulot cliqueta contre le rebord de mon verre, tant je tremblais. Il fallait que je me calme. Il. Fallait. Que. Je. Me. Calme. Tout n’était peut-être pas perdu, finalement. D’un œil anxieux, je vis la petite fenêtre orange clignoter. J’emportai mon verre et me rassis devant mon ordinateur. Bon. Réponse clé. Il fallait se la jouer serré. Je bus une grande rasade de jus d’orange, regrettant de ne pas avoir de whisky sous la main. Merde. Je savais qu’il n’allait pas le dire. Ce mec-là ne s’attachait pas. Il fallait que j’arrête de rêver. Je me précipitai dans la minuscule salle de bain, allumai le néon. Je me regardai d’un œil critique dans le miroir, puis me passai un gant de ...
    ... toilette rincé à l’eau froide sur le visage, et dans le cou. Ouff. Ça allait mieux. Mais ma bouffée de chaleur m’inondait toujours. Hélas, je ne voyais pas trop comment m’en débarrasser. Je revins devant l’ordi. Les images chargèrent en même temps, et il m’apparut le premier. Il faisait sombre, chez lui. Il avait dû fermer ses volets, à cause de la chaleur. Il avait l’air un peu fatigué. Mais ses yeux bleus s’accrochèrent aux miens, comme s’il me regardait vraiment. Puis il tourna la tête vers son écran, et je devinai que je venais d’apparaître. Il fit une grimace à la cam. Et là, je lançai un regard noir à la cam. Eh bien voilà. Nous y étions. À cet aveu qui me faisait mal depuis des jours. Et que je redoutais tant. Il y eut un long moment de solitude où rien ne vint. Je tournai les yeux vers lui, et vis qu’il semblait réfléchir. Bon sang. Faites qu’il me demande si je l’aimemoi. Que je lui dise enfin la vérité, que ça lui fasse peur, et qu’il me lâche les basques, histoire que je puisse guérir de ce mal inopportun… Pfffou. Et voilà. Encore et toujours l’orgueil du mâle atteint dans son ego. Hein ? Une bouffée de rage m’envahit. Parce qu’il avait raison, bien entendu. Enfin. Pas tout à fait. Oui mais tu ne m’aimes pasmoi ! J’étais très troublée par ses paroles. Je n’osais plus le regarder. J’avais peur de son regard brûlant. Deux plaques rouges me montèrent au visage. Je n’y croyais pas. Il était en train de faire quoi, là ? Je le regardai enfin. Il fixait la cam, sans sourire, si ...
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